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Mes citations littéraires préférées #35

Publié le 11 septembre 2023 par The Cosmic Sam @thecosmicsam

Cet article signe le retour de la rubrique de mes citations littéraires préférées. En raison d’un rythme de lecture moins soutenu, cela faisait quelques temps que je ne vous avais pas proposé mes dernières inspirations littéraires. Mais je suis ravie de m’y remettre progressivement et de sortir de ma petite panne livresque.

Si tous les ouvrages n’ont pas besoin d’être particulièrement « lyriques » pour être captivants, il faut bien reconnaitre que les mots ont le pouvoir de véhiculer tant d’émotions et d’images. Je vous offre donc une petite sélection des extraits qui ont capté mon attention au cours de mes dernières lectures.

Mes citations littéraires préférées #35
Source GIF « Dusty art« 

« Je suis bien placée pour savoir que, quand on est en fuite, on regarde uniquement derrière soi, jamais devant ».

Julie Clark – « Le dernier vol » (mon avis sur le livre ici)

« Il est compliqué de faire le deuil non seulement de mon nom et de mon identité, mais de la vie que j’avais espéré avoir. C’est la mort d’un rêve, et elle mérite d’être pleurée ».

Julie Clark – « Le dernier vol »

« Elle voyait à présent ce qu’elle n’avait pas vu à l’époque. Tout choix avait des conséquences ; ce qui comptait, c’était d’en tirer le meilleur parti ».

Julie Clark – « Le dernier vol »

« Les regrets avaient cela d’étrange qu’ils vivaient tapis à l’intérieur de vous, se recroquevillant jusqu’à donner l’impression de disparaitre, mais seulement pour mieux revenir et s’épanouir, invoqués par des gens qui, pourtant, ne pensaient pas à mal ».

Julie Clark – « Le dernier vol »

« Elle eut alors la certitude que l’affection de Liz était plus terrifiante que tout ce qu’elle avait connu jusqu’à présent, car sa présence à ses côtés n’était que temporaire ».

Julie Clark – « Le dernier vol »

« Le silence résonne à mes oreilles comme une menace murmurée que je suis la seule à pouvoir entendre ».

Julie Clark – « Le dernier vol »

« Le vrai pardon n’est possible qu’au prix d’un deuil. Le deuil des attentes, des circonstances, des sentiments. C’est à la fois douloureux et incroyablement libérateur ».

Julie Clark – « Le dernier vol »

Mes citations littéraires préférées #35
Source GIF « Jimmy Arca« 

« Le meilleur des styles, c’est la qualité, aimait-elle dire, pour justifier ses goûts pour le moins austères ».

Mo Malo – « La Breizh Brigade – T1 – Bienvenue chez les Corrigan » (mon avis sur le livre ici)

« Elle le savait d’expérience : ce que l’esprit voulait oublier, le corps s’en souvenait à sa place ».

Mo Malo – « La Breizh Brigade – T1 – Bienvenue chez les Corrigan »

« Des boiseries émanaient des senteurs d’alcool et de cigare mêlées, ainsi que le parfum tenace des souvenirs qu’on convoque au coin du feu. Cette pièce chaude et rassurante disposait au repos, parfois même aux confidences, dans tous les cas à la paix ».

Mo Malo – « La Breizh Brigade – T1 – Bienvenue chez les Corrigan »

« Détester ce qu’on ne peut obtenir, ou le meilleur moyen de ne jamais être frustrée selon Maggie Corrigan ».

Mo Malo – « La Breizh Brigade – T1 – Bienvenue chez les Corrigan »

Mes citations littéraires préférées #35
Source GIF « Varkey foundation« 

« La culpabilité faisait comme un caillou logé dans la gorge de Louise ; elle s’attendait sans cesse à ce qu’il l’étouffe, mais non, il lui refusait cette délivrance, alors elle devait continuer de respirer, de respirer et de se souvenir ».

Paula Hawkins – « Au fond de l’eau » (mon avis sur le livre ici)

« Peut-être qu’avoir des enfants vous fait oublier ce que c’est qu’en être un ».

Paula Hawkins – « Au fond de l’eau »

Mes citations littéraires préférées #35
Source GIF « Terczerber« 

« Des garçons à la peau brune qui, selon nous, incarnent la foudre : fulgurances de beauté capables aussi bien de nous illuminer que de nous détruire. Qui nous électrisent et nous stupéfient ».

Daphné Palasi Andreades – Les filles comme nous (mon avis sur le livre ici)

« Certaines d’entre nous, comprenons-nous soudain, ont envie de se laisser aller dans les bras de quelqu’un, n’importe qui. Vu d’en haut, ça donne : des corps dans une ville tellement éclairée que les étoiles y sont invisibles ».

Daphné Palasi Andreades – Les filles comme nous

«Revenir est peut-être aussi dans notre sang. Pourquoi avoir cru que chez soi se résumait inévitablement à un seul endroit ? Alors qu’exister dans ces corps signifie porter en soi plusieurs mondes».

Daphné Palasi Andreades – Les filles comme nous

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Source GIF : Lucy Woodworth Design

« On s’habitue à tout, même à la réalisation de ses rêves ».

Jean-Christophe Grangé – Les promises (mon avis sur le livre ici)

« A ses pieds, les ombres des feuillages frémissaient et c’était comme une secousse légère du temps même. Un éblouissement ».

Jean-Christophe Grangé – Les promises

« Parfois, elle se souvenait de ses illusions lorsqu’elle était en fac. La folie est une fenêtre ouverte sur l’art, l’intelligence, l’imagination. Quand elle pensait démence, elle pensait Robert Schumann, Guy de Maupassant, Vincent Van Gogh, Friedrich Nietzsche… Elle sauverait les génies (et les autres) et libérerait la parole de la folie… ».

Jean-Christophe Grangé – Les promises

« L’autopsie c’était le temps de la vérité crue. Plus de vêtements, plus de sang, plus de feuilles mortes pour dissimuler les mutilations insoutenables et les béances figées. Du net, du blanc, du noir. La froide brutalité de l’abattoir ». 

Jean-Christophe Grangé – Les promises

« La violence c’est un manque de vocabulaire ».

Freud cité par Jean-Christophe Grangé – Les promises

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Source GIF : josefinaschargo

« Je leur ai dit que quand je reviendrai, je serai accompagnée de ma sœur : Laurence. Elles sont rassurées, me disent que c’est une étape difficile, une guerre que les femmes mènent seules mais qu’il est toujours préférable de vivre à deux ».

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir (mon avis sur le livre ici)

« La vie, ce n’est pas que la vie, c’est la fiction aussi ». 

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Il était beau et rien que cela, c’était déjà la moitié du chemin. La beauté est la plus grande injustice au monde et c’est pour ça qu’elle fascine tant ».

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Le savoir ne peut rien face à la détermination des ignorants ». 

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Il sera sans doute difficile de démêler le vrai du faux, mais le faux aura été tant de fois raconté qu’il deviendra le vrai ».

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Il n’y a rien de pire qu’un décalage entre le cœur et la tête. Au bout d’un moment, forcément l’un des deux disjoncte ». 

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Héléna est d’un autre temps. D’un temps où les femmes qui ont le permis ne savent de toute façon plus conduire, faute d’avoir l’espace pour le faire ». 

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Que faire de la vie si on ne l’exagère pas ? »

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Avant, elle aimait posséder les livres pour le simple plaisir de les regarder, de pouvoir les toucher. En y réfléchissant elle trouve cela absurde. Elle n’a jamais lu deux fois le même roman. Absurde, mais elle ne peut s’empêcher de trouver réconfortante la vue de ces histoires qui existent. Les voir, c’est se souvenir des sentiments qu’elle a ressentis en les lisant ».

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« La vie n’est pas ce qu’on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s’en souvient ».

Gabriel García Márquez est cité par Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Sa vie avait été une succession de bousculements. Rien de violent, rien de grave, mais un rappel permanent du fait que le bonheur n’est pas une habitude ». 

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Souvent la lâcheté se déverse dans la facilité ».

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Il y a dans les petits villages cette impossibilité de passer inaperçu tout en vivant dans l’ombre de tout un pays ». 

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Ils ont un point commun qui le ravit : elle est jeune et il l’a été ». 

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Tu sais, nous ne sommes que de passage. Je ne crois pas qu’il faille s’accrocher avec ferveur à son identité. On ne sait pas jusqu’au jour où on sait. Et une fois qu’on sait, on n’est forcément déjà plus la même personne ». 

 Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

« Elle sait bien que la manière dont les personnes racontent leur vie est en soi déjà révélatrice de leur vie. Elle sait aussi qu’écrire, c’est donner naissance aux personnages que l’on a pas su être. On crée des identités que l’on a pas osé incarner. Écrire, c’est une revanche sur tout ce dont on a manqué. Surtout, écrire n’est jamais que le brouillon d’une vie que l’on a pas vécue. Celle que l’on aurait pu vivre ». 

Sophie Astrabie – Les bruits du souvenir

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Source GIF : Lara Paulussen

« Ils sont troublés en particulier par votre apparence. « Elle est tellement quelconque », n’arrêtent-ils pas de répéter. « Sa mise est tellement terne ». Et ainsi de suite… « Elle a les cheveux si plats », « Ses traits sont on ne peut plus communs ». Je savais que c’était vrai, que tout était vrai, mais je ne voyais pas pourquoi cela devrait compter dans un mariage, car une femme n’est pas une paroi nue que l’on se lasse de regarder ».

Lynn Messina – Une enquête de Beatrice Hyde-Clare – Tome 4 De fâcheuses fiançailles (mon avis sur le livre ici)

« Attendre que l’on se charge pour lui de garantir son intimité relève du summum de la présomption ». 

Lynn Messina – Une enquête de Beatrice Hyde-Clare – Tome 4 De fâcheuses fiançailles

« Faire une concession au nom d’une union était si peu de chose. Les femmes en faisaient tous les jours. Toute relation exigeait des compromis, et l’intimité du mariage imposait une flexibilité supplémentaire ».

Lynn Messina – Une enquête de Beatrice Hyde-Clare – Tome 4 De fâcheuses fiançailles

« Rien ne lui demandait plus d’efforts que de faire des efforts pour autrui »

Lynn Messina – Une enquête de Beatrice Hyde-Clare – Tome 4 De fâcheuses fiançailles

« Ce sont des extrémistes dans l’âme, même s’ils sont bien en peine de le reconnaître. Mais quelles que soient leurs illusions sur eux-mêmes, ils sont ce qu’ils sont et ils détestent qu’on leur rappelle ce qu’ils ne sont pas ».

Lynn Messina – Une enquête de Beatrice Hyde-Clare – Tome 4 De fâcheuses fiançailles

« Elle comprit que le courage était une qualité instable en sentant le sien la fuir peu à peu ». 

Lynn Messina – Une enquête de Beatrice Hyde-Clare – Tome 4 De fâcheuses fiançailles

« La confiance n’est pas une chose que l’on exige. On doit vous l’accorder sans contrainte, sinon cela ne veut rien dire ».

Lynn Messina – Une enquête de Beatrice Hyde-Clare – Tome 4 De fâcheuses fiançailles

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Source GIF : Charlotte Cheshire

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