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"Braquage à l'anglaise" : le hold-up sauce seventies

Par Buzzline

Pitch (Allociné) : Jusque-là, Terry s'était toujours contenté de vols de voitures et de petites magouilles, mais lorsque Martine lui propose de participer au braquage infaillible d'une prestigieuse banque londonienne, il y voit la chance de sa vie... L'enjeu est une salle des coffres remplie de millions en liquide et en bijoux extraordinaires, mais Terry et son équipe ignorent que l'endroit renferme aussi quelques secrets que les plus puissants dignitaires du royaume ne veulent à aucun prix voir sortir.

note sur 10 :08
Notre avis : Un très bon film de braquage "à l'anglaise" au style so british des années 70... Pur mélange de suspense et de sentiments entre les gentils bandits et les puissances malhonnêtes... C'est le coup du siècle! De source sûre, l'alarme d'une célèbre banque de Londres sera inactive pendant 24h. L'équipe de Terry (Jason Statham), plutôt habituée aux petits délits, se rassemble pour ce braquage qui va changer la vie de chacun. Plutôt amateurs que professionnels, la préparation du braquage est un peu laborieuse et notre fine équipe manque de se faire coincer à plusieurs reprises (un radioamateur capte leur communication par talkie-walkie et prévient la police). Mais les ennuis vont vraiment commencer une fois les coffres pillés !

 


Rappelons quand même que le film est tiré d’une histoire vraie. Une sombre histoire de braquage où les coffres dévalisés renfermaient de sacrés secrets compromettants alors quelques personnalités de la haute. Parmi elles : la princesse Margaret et le militant noir Michael Abdul Malik, dit Michael X. On peut dire que les braqueurs sont peut-être les plus innocents de l’histoire… Toujours est-il que 35 ans plus tard, les dossiers judiciaires n’ont pas tous été rendus publics. Mais on en sait assez pour en faire un film alors qu’importe, les scénaristes s’éclatent.

Au cœur du London des années 70, le spectateur rencontre une petite bande de malfrats bien sympathique, qui l’embarque dans l’aventure de leur vie ! Jason Statham, un chouia à contre-emploi de ses rôles habituels, en devient plus attachant voire plus humain. Avec 30 secondes de bastons à la fin du film, Jason préfère utiliser son cerveau pour mener sa petite bande. Exit donc les scènes high-tech aux effets spéciaux incroyables, l'esprit seventies brille de tout son éclat... On reste dans le réaliste : la scène de sexe est suggerée et les coups de feu font vraiment mal.

Avec Terry, quelques compagnons de jeu un brin simplets, tous des amis de longue date, qui ont chacun leur vie et leurs galères. Parmis eux, une certaine Martine (Saffron Burrows), sosie de Emma Peel dans Chapeau melon et bottes de cuir, donne la petite touche féminine à la bande. 

Cette histoire à plusieurs tiroirs s’articule très bien, on s’accroche donc aux multiples histoires qui vont se finir en une seule, et malgré le côté tragique de la chose, on apprécie le bon humour « british ». Les personnages ont tous leur charisme, les scènes sont bien enchaînées, le tout sur un ton enjoué et un rythme entraînant. Nos braqueurs amateurs sont attachants et les autorités détestables. Les rôles sont inversés à souhait, les voleurs deviennent les moins pourris de tous, c'est jouissif! Petit bémol pour le personnage de Gale Benson (Hattie Morahan), qui, déguisée en hippie, va tenter d'infiltrer la maison de Michael X, et qui n'apporte sensiblement rien au film. 

  

On se rallie très vite du côté des braqueurs et on s’arrête de respirer à chaque fois que le coup manque de capoter… Tout n’est pas bien qui ne finit pas bien, les quelques lignes de la fin nous explique que la véritable histoire est encore plus crapuleuse… Ce film mi-réel, mi-fictif est un pur bonheur !

note sur 10 :08

Pourquoi y aller ?

Pour le jeu d'acteur, le ton enjoué, le style nerveux et le côté véridique...

Ce qui peut freiner ?

Franchement rien 


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