Les arbres ?
(...)
Leur expiration est notre inspiration. En eux (qui donc avalent la lumière du soleil pour la transformer en matière animée, et libèrent ainsi l'oxygène), on mangerait presque le ciel. En sorte que « toute vie animale supérieure vit avant tout des échanges gazeux des végétaux » (cf. Emanuele Coccia, La Vie des plantes. Une métaphysique du mélange, Paris, Payot, 2016, p. 65).
Marielle Macé, Respire, Lagrasse, Verdier, 2023, p.49.