On commence par en admirer le décor, pieusement conservé, avec les plafonds peints par Jules Chéret et son "ange pâtissier".
C'est dans cette maison que Pierre Desfontaines, petit-cousin d'Ernest Ladurée, crée le fameux macaron en 1930 en reliant deux coques de macaron d'une crème ganache.
Pierre Hermé en fut jadis le chef pâtissier.
Des boutiques se sont ouvertes à Paris, à Londres (chez Harrod's), au Japon, à New York et à Dubaï.
Le Groupe est aujourd'hui la propriété de l'homme d'affaires Stéphane Courbit.
On a donc l'impression d'entrer dans une sorte de conservatoire, avec cette ineffable ambiance de salon de thé où la clientèle est surtout composée de touristes du monde entier et de personnes âgées et friquées, dans un temps comme suspendu.
J'y ai dégusté un plat de gnocchi et pétales de cabillaud agrémentés d'une sauce aux champignons, avec un verre de Châblis bien frais - et aussi un verre d'eau comme le recommande la nouvelle publicité contre l'alcoolisme.
J'ai cédé à la tentation et j'ai naturellement accompagné mon café d'un macaron à la pistache ... hum ... à 2,90€ l'unité tout de même !
Patisserie Ladurée, 16 rue Royale 75008 PARIS - 01 42 60 21 79 et www.laduree.fr