Harcèlement scolaire, la superbe impuissance

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Il aura fallu quelques suicides d’adolescents, quelques cris de détresse de mamans pour, qu’enfin, le gouvernement français se détournât des lubies des féministes.

Pourtant, le calvaire de ces enfants était aveuglant par sa détresse.

Ce qui survient actuellement dans les écoles et les collèges n’est que la conséquence d’une transformation profonde de la France dans tout ce qu’elle avait construit de noble.

C’est ce que je décris, précisément, dans mon essai, Transfiguration de l’humain en occident. La naissance de la monade. Vous trouverez un lien en fin de chronique.

Si, incontestablement, on peut arguer qu’il y eut toujours de la persécution scolaire, celle-ci prenait rarement le visage de la barbarie. La société et les parents, en plus, intervenaient pour brider les ardeurs malveillantes.

Le harcèlement actuel ne cherche plus la souffrance de l’autre, mais sa destruction. Destruction par l’unique manière conforme, le suicide. Pire, ces écoliers s’organisent en bande pour détruire une catégorie d’autres écoliers. Le collectif qui s’était formé à travers les réseaux sociaux pour tourmenter ceux nés en 2010, en constitue la preuve éclatante.

Ce qui est tragique, est que l’on ne peut apporter à ce qui se passe dans les écoles, la moindre solution acceptable et permanente.

On pourrait toujours dénigrer les parents, cela ne servirait à rien dans la mesure où ce ne sont plus eux qui élèvent leurs enfants, mais bien les crèches et les maternelles de la République Laïque.

On pourrait toujours enseigner l’empathie. Mais comment peut-on le faire, quand on sait que ceux-là mêmes qui voudraient la prêcher n’en connaissent absolument pas la signification.

On pourrait toujours recourir à des experts. Quelle ironie, puisqu’ils ne sont que les petits-enfants de ceux-là mêmes qui ont provoqué cette situation. Je ne sais comment des pyromanes peuvent éteindre un incendie. Comment, ceux qui distribuent des préservatifs à des gamins, ou qui promeuvent un film tel que mignonnes, peuvent aider des enfants sans les détruire ?

Finalement, le monde voulu par ceux de mai 68 est une bien grande misère. Mais, qu’à cela ne tienne, ils ont essaimé, un peu partout, des petits-enfants. Mais, il y a mieux, les enfants de l’Onfray, de l’Houellebecq, du Finkielkraut sont là. Leurs petits enfants à l’affût. Planquez-vous les amis, Big Brother est toujours présent.

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