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Licenciement à onclusive, rien à voir avec l’intelligence artificielle toujours stupide

Par Abdesselam Bougedrawi @abdesselam
LICENCIEMENT À ONCLUSIVE, RIEN À VOIR AVEC L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE TOUJOURS STUPIDE

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Par l’intermédiaire de mes articles et de mes essais, j’essaye, de manière simple et pédagogique, de dévoiler les mystifications autour de l’Intelligence Artificielle, du transhumanisme, de cette annonce de Michel Onfray sur une future barbarie. Et bien d’autres déclarations anxiogènes. Aussi, si vous voulez entendre une voix différente je vous invite à vous procurer mes essais sur Amazon. Sur le site Amazon, effectuez simplement une recherche sur mon nom de famille, bougedrawi.

ChatGPT des déclarations assourdissantes, mais aucun résultat

Je le dis et je le prouve dans un de mes essais, ChatGPT, lorsque les humains se rabaissent au niveau des machines, l’Intelligence Artificielle n’a pas d’existence et ne l’aura jamais. Cela tient à un seul fait, aucune machine ne peut penser. Sans l’intégration de la pensée, la moindre intelligence est strictement impossible. Une machine ne fait et ne fera qu’appliquer des programmes élaborés par l’intelligence humaine.

La renommée prise par ChatGPT tient uniquement par le marketing et par les influenceurs. Cela est valable pour d’autres domaines tels que les NFT et le bitcoin qui s’effondrent. Il y a toujours une limite à ce que l’on créer de manière factice. Cette limite s’appelle la réalité.

Jusqu’à ce jour, nous n’avons aucune production valable qui émane de ChatGPT ou bien de ses consœurs que l’on appelle pudiquement AI.

Le licenciement à Onclusive, une aubaine pour les influenceurs

Alors que l’intelligence artificielle est en déperdition, faute d’avoir montré ses preuves, ce licenciement de 200 personnes est une bonne nouvelle. Pour beaucoup d’influenceurs, cela constitue la preuve que l’Intelligence Artificielle peut remplacer l’Humain. Malheureusement, ce licenciement constitue la preuve du contraire.

Onclusive est une société de marketing et de veille numérique. Pour bien comprendre sa fonction, on imagine qu’une entreprise qui s’appelle Maiga lance une campagne publicitaire autour d’un nouveau produit, Xapa. Elle voudrait connaître les retombées de son action. Elle fait appel à la société Onclusive. Nous allons envisager deux cas de figure, celui de l’humain, ensuite, celui d’un programme.

Procédure avec l’aide des humains

Les agents de Onclusive font une requête sur les mots Maiga, et Xapa. Cette requête est faite sur les moteurs de recherche classiques qui vont explorer certains sites spécialisés.

Ces humains vont analyser les résultats de la recherche, c’est à dire l’occurrence de mots, de liens hypertextes qui renvoient vers Maiga, et Xapa.

En fonction de l’importance des sites qui référencient ces deux mots, ils vont donner une note pondérée. Ensuite, ils font la somme. En fonction de leurs critères, si le résultat est supérieur à un nombre, ils concluent que la campagne publicitaire autour du produit Xapa a été efficace. Il suffit alors de changer certains termes dans un rapport qui est prédéfini.

Si le nombre est inférieur à un seuil, ils pourraient conclure qu’il s’agit d’un résultat moyen et produire un rapport en conséquence.

Évidemment, si la note est basse ils feront, un mauvais rapport.

Je vous fournis ici un exemple simplifié à titre didactique.

Il est évident qu’il y a là aucune espèce d’intelligence, mais juste de la comptabilité et des résultats en fonction d’un nombre d’occurrences.

La même procédure, mais avec une application

Il n’est pas question ici d’Intelligence Artificielle, mais bien de l’utilisation de quelque chose qui existe déjà et qui s’appelle le moteur de recherche. Google, Yahoo, Bing, accomplissent déjà ce genre de tâches.

Ici, les informaticiens, et certainement pas ChatGP, mettent au point un programme, en vérité pas très compliquée, qui analyse les résultats des moteurs de recherche traditionnels.

Ils vont comptabiliser, pareillement aux humains, les liens hypertextes, les renvois, les occurrences des mots-clés relatifs à l’entreprise Maiga et le produit Xapa.

Comme avec les humains, en fonction des chiffres, ils utiliseront un modèle de rapport en le personnalisant.

Ceci existe déjà

Ce que je vous dis existe auparavant. Il se trouve plusieurs sociétés qui utilisent uniquement des logiciels pour ce travail de veille. Particulièrement, et ce depuis déjà quelques années, avec Netvibes qui date de 2006.

Nous ne sommes certainement pas dans l’Intelligence Artificielle, mais exclusivement dans la stupide comptabilité informatisée.

Dans ces conditions, si cette société Onclusive possédait un effectif qui s’occupait de cette tâche, il est tout à fait rationnel de le remplacer par des logiciels de veille. Il n’y a rien de nouveau, et cela ne concerne nullement l’Intelligence Artificielle

La veille et le marketing informatisés ne sont possibles que parce que nous sommes devenus standardisés

Vous le constatez, là où vous allez sur l’Internet, cela se ressemble. Ceci est si vrai que les mouvements que vous faites au niveau de votre souris deviennent pratiquement des automatisations. Lorsque vous arrivez sur un site, il ressemble un autre, vous savez qu’il faudrait cliquer en haut à droite pour ceci, ou bien en bas pour cela. De plus, le langage utilisé est pratiquement le même dans sa dimension rudimentaire.

Programmer un logiciel de veille et même de marketing devient chose aisée puisqu’il n’aura même pas à faire face à des variations de continu.

Différence entre veille numérique et veille humaine

Toutefois, la veille électronique possède des limites du fait même qu’elle est dépourvue d’intelligence. Elle n’aura pas la sagacité humaine pour comprendre que certains résultats ont été fabriqués de toutes pièces pour forcer leur référencement. En effet, seul un humain par son expérience, par son intelligence, par son instinct peut comprendre ce qui n’est pas normal dans un résultat. Le programme, aussi sophistiquée fût-il, ne pourrait jamais comprendre les subtilités de la tromperie.

Ainsi, l’entreprise qui confiera son sort une à une agence de veille et de marketing basée sur les logiciels, risque bien des désillusions.

En conclusion

J’ai essayé dans cet article, avant tout pédagogique, de vous expliquer que certaines affirmations éclatantes ne sont que des mystifications. Je le répète, l’Intelligence Artificielle n’existera jamais, ni aujourd’hui ni demain. En revanche, des prouesses technologiques nous en avons l’habitude, mais ce n’est jamais de l’Intelligences.

La société Onclusive, si elle continue de se baser sur ce qu’elle pense être l’Intelligence Artificielle, risque, dans un premier temps, de faire beaucoup de torts pour les entreprises qui lui confieront des analyses ; dans un second temps elle pourrait se saborder elle-même. Son seul point de salut serait de recourir de nouveau à l’humain, c’est-à-dire de recruter des hommes et des femmes en chair et en os pourvue de cette bonne vieille intelligence millénaire.

Progressivement, je migre vers mon nouveau site abdesselambougedrawi.com, je vous invite à m’y rejoindre.


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