Être Conservateur en Amérique du Nord, en 2023, c'est vouloir avoir des règles sévères sur ce que doivent enseigner les enseignants, sur la couleur de la peau d'une sirène, sur le corps des Femmes et leur envie ou pas d'avoir des enfants (aux États-Unis), sur qui doit lire des histoires aux enfants, mais quand vient le moment de remplir un formulaire de conformité avant d'acheter une arme (aux États-Unis toujours), c'est beaucoup trop. Mais ce qui est une inconvénience pour eux devient très très très près de ce qui serait une infraction civile.
Leur crainte d'un futur totalitaire dystopique empêche le reste de nous de vivre dans notre présent devenu dystopique et de faire de nos vies, quelque chose de mieux, jour après jour.
C'est pas de moi, c'est de Jon Stewart.
J'ai su que Barbie allait être un film intelligent et réfléchi quand j'ai vu la nature des gens qui le décriait.
Qui se trouvent à être ce qu'il y a de pire en société. Encore plus, si ils sont en position de pouvoir.
Au Québec, être Conservateur, c'est appuyer à la fois Eric Duhaime et Pierre Polièvre.



L'incohérence est toujours de mise dans ce parti qui se nomme parfois progressiste-conservateur. Ou si vous préférez le parti assis-debout, courir-marcher, grand-petit, manger-jeuner.
Aux États-Unis, la partisanerie conne est telle que présentement, les Conservateurs font une demande en destitution contre le président Joe Biden et ne savent pas encore pourquoi vraiment. Ils se donnent le temps des auditions pour faire accepter la cause (won't happen) pour trouver quelque chose contre lui. Ça menace de devenir tradition. Aussitôt que vous êtes dans l'opposition, on vous pousse votre nom automatiquement et analement devant les tribunaux comme dans les républiques de bananes (les É-U (comme la France) sont une république) et on trouvera pourquoi en cours de route.
Peut-être.


Être conservateur en 2023, est devenu péjoratif.
C'est se poser d'abord et avant tout contre quelque chose, être incapable de percevoir le progrès, souhaiter la statu quo social des années 40-50, (le conserver) et vouloir imposer l'équivalent de sa discutable religion.
Toute religion est discutable.

Joe Biden et ses démocrates ont empêché la paralysie gouvernementale temporairement dimanche dernier. Un élu de la droite, déçu de l'arrangement trouvé avec leur représentant Kevin McCarthy, demande maintenant sa destitution.
Il voulait donc, la paralysie, le déraillement social, le chaos. La maturité absente de son packsac, suce bien en bouche et couche pleine.
Cet élu, c'est Matt Gaetz de la Floride, dumbest state ever, et dont l'épouse est celle qui se plaint de Barbie plus haut.
