Playing Robots Into Heaven est le sixième album de James Blake, que j’avais découvert à Londres, en 2011, à l’occasion de la sortie de son tout premier album.
Depuis, on ne compte plus les collaborations : Bon Iver, RZA, Brian Eno, Rick Rubin, Frank Ocean, Travis Scott, Metro Boomin, Moses Sumney, Rosalía, André 3000, SZA, JID, Swavay, Monica Martin… Une liste impressionnante, et encore, j’en oublie !
Pour ses nouvelles chansons, l’Anglais a de nouveau travaillé avec Dominic Maker (moitié de Mount Kimbie) sur « Asking to break », « Loading » et « If you can hear me », ainsi qu’avec The Ragga Twins sur « Big hammer ». Côté sample, il utilise « Stay with me till dawn » de Judie Tzukie, « He’s been wonderful » de T.L. Barrett, ou encore « Beautiful » de Snoop Dogg, son tube de 2003 produit par les Neptunes (id est, Chad Hugo et Pharrell Williams, ce dernier chantant sur le morceau).
Au-delà de ces éléments plutôt factuels, il est une évidence une fois la nouvelle humeur de James Blake assimilée : il est de toute évidence revenu à un son beaucoup moins R’n’B et soul, l’ambiance étant tournée vers la nuit et l’électronique – est-ce moi où il a été influencé par Burial sur « Fall back » et, plus encore, sur « I want you to know » ? Et sur le final éponyme « Playing robots into heaven », par Aphex Twin version Selected Ambient Works Volume 2 ?
Je suis fan, déjà. De sa voix, encore. De sa musique, toujours. Pour la sixième fois.
(in Heepro Music, le 04/10/2023)
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