Paul McCartney dit que les Beatles ont permis à Yoko Ono de faire cela parce qu’elle n’était pas conflictuelle et qu’elle avait de la “déférence” pour John.

Paul McCartney a déclaré que les Beatles ont accepté que Yoko Ono rejoigne le groupe lors des sessions d’enregistrement de “The White Album” en 1968, sur l’insistance de John Lennon, “par déférence” envers lui et parce qu’ils n’étaient “pas très conflictuels”.

“Des choses comme la présence de Yoko au milieu – littéralement au milieu de la session d’enregistrement – étaient quelque chose qu’il fallait gérer, et l’idée était que si John voulait que cela se produise, alors cela devait se produire. Il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas le cas”, a déclaré McCartney dans l’épisode de mercredi de son podcast “McCartney : My Life in Lyrics”.

“Par respect pour John, nous l’autorisions et ne faisions pas d’histoires, mais en même temps, je ne pense pas qu’aucun d’entre nous n’aimait particulièrement cela – c’était une interférence sur le lieu de travail”, a-t-il ajouté.

Il a qualifié les enregistrements de “l’album blanc” de période de changement alimentée par la relation intense entre Lennon et Ono.

“Nous nous dirigions vers la séparation des Beatles”, a-t-il déclaré. “John et Yoko s’étaient mis ensemble et cela devait avoir un effet sur la dynamique du groupe.

Il explique qu’avant qu’Ono ne les rejoigne en studio, ils avaient toujours été seuls tous les quatre avec un ingénieur du son nommé George Martin.

“Nous avions toujours procédé de la sorte, et comme nous n’étions pas très conflictuels, je pense que nous avons tout refoulé et que nous avons continué à travailler. ”

Le parolier de “Let it Be” a répété : “C’était notre travail, c’est ce que nous faisions dans la vie. Nous étions les Beatles. Cela signifiait que si nous ne faisions pas de tournée, nous enregistrions.”

Le chanteur de 81 ans a déclaré que son attitude géniale lui avait été inculquée par son père, qu’il a qualifié de “gentleman” et de “poli”.

Si nous étions à un arrêt de bus et qu’il y avait des femmes dans la file d’attente, mon père levait son chapeau pour leur dire “Bonjour” et il nous encourageait à lever nos casquettes d’écoliers”, a-t-il déclaré.

Il a ajouté : “Il était ce genre de type poli et gentleman, même s’il appartenait à la classe ouvrière. Toute ma famille, je pense, était comme ça”.

La semaine dernière, May Pang, l’ex de Lennon qu’il a fréquentée au milieu des années 1970 alors que lui et Ono avaient brièvement rompu, a déclaré que McCartney et lui s’étaient presque retrouvés en 1975 pour écrire à nouveau.

En janvier 1975, Paul et Linda (McCartney) disaient : “Nous allons aller à la Nouvelle-Orléans et faire un nouvel album” (“Venus and Mars”). John a répondu : “Oh, super, la Nouvelle-Orléans, j’ai toujours aimé ça””, a déclaré Pang à USA Today mardi.

Quelques jours plus tard, il se met à jouer de la guitare et dit : “Que penseriez-vous si j’écrivais à nouveau avec Paul ? On parle de choc. La référence est comme ‘L’Exorciste’, la tête se renverse. Et j’ai répondu : ‘Je pense que ce serait génial’. ”

“Puis il m’a dit : ‘Nous devrions peut-être descendre.’ Il voulait vraiment le faire. Je savais que si je l’avais emmené à la Nouvelle-Orléans, ça se serait fait.”