Les Beatles, groupe emblématique qui a transcendé les époques, les genres et les cultures, ont laissé un impact profond et durable sur l’histoire de la musique avec un répertoire qui continue de captiver les auditeurs du monde entier. Parmi leur trésor de succès, “Can’t Buy Me Love” est un joyau brillant, incarnant l’énergie contagieuse, les prouesses lyriques et les mélodies accrocheuses du groupe.
Sorti en 1964 en tant que single, puis sur l’album A Hard Day’s Night, le titre s’est immédiatement hissé au sommet des hit-parades, atteignant la place convoitée de numéro un des deux côtés de l’Atlantique. Ce succès instantané a consolidé la position des Beatles en tant que sommités musicales inégalées, dominant les ondes et gagnant le cœur de millions de personnes.
Cette sortie marque également le troisième succès consécutif des Fab Four, après ceux de “I Want To Hold Your Hand” et de “She Loves You”. Avec cette réussite sans faille, il ne fait aucun doute que les Beatles sont le groupe capable de répondre aux désirs des Britanniques et de les faire entrer de plain-pied dans une nouvelle ère.
La contribution de Paul McCartney au morceau est un coup de génie, un sentiment repris par John Lennon en 1980 lors de sa conversation avec David Sheff, reconnaissant l’effort : “C’est tout à fait Paul. J’ai peut-être eu quelque chose à voir avec le refrain, mais je ne sais pas. J’ai toujours considéré que c’était sa chanson.
Plus tard, McCartney a donné plus de détails sur le processus d’écriture de la chanson, en révélant : “‘Can’t Buy Me Love’ est ma tentative d’écrire un mode bluesy. L’idée sous-jacente était que toutes ces possessions matérielles sont très bien, mais qu’elles ne m’achèteront pas ce que je veux vraiment. C’était une chanson très accrocheuse. Plus tard, Ella Fitzgerald en a fait une version qui m’a fait honneur”.
Ella Fitzgerald, qui est connue pour être une fan des Beatles, a livré une version riche en sensibilités jazz, agrémentée de son registre vocal inégalé qui ne cesse de séduire. Bien que sa version semble trancher avec le succès original du quatuor, Fitzgerald a transformé le titre pop-rock en un numéro de swing passionnant. Son interprétation met également en évidence ses remarquables talents d’improvisatrice, donnant à la chanson une nouvelle dimension grâce à son chant scat et à son phrasé enjoué.
Publiée en 1964 sur l’album Hello, Dolly, cette interprétation illustre la capacité de Fitzgerald à réinterpréter des succès contemporains avec sa sensibilité propre. Son adaptation de “Can’t Buy Me Love” a captivé le public, offrant une perspective nouvelle sur le titre emblématique des Beatles. Son interprétation distinctive de la chanson a également ajouté une couche de sophistication et d’élégance tout en conservant l’énergie contagieuse de la chanson.
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