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Quand Ringo Starr a répondu à Lou Reed qui qualifiait les Beatles de “déchets”

Publié le 03 décembre 2023 par John Lenmac @yellowsubnet

Aucun groupe n’a été autant célébré dans l’histoire du rock que les Beatles. Malgré tous les détours sonores phénoménaux qu’ils ont fait prendre à leur public tout au long de leur carrière, ce n’était jamais au détriment de la chanson, John Lennon et Paul McCartney proposant toujours des morceaux fantastiques pour étoffer chacune de leurs œuvres. Bien que le groupe ait été heureux de répondre aux critiques concernant leur travail, Ringo Starr a eu la réponse parfaite lorsqu’une autre légende du rock a estimé qu’ils ne savaient pas jouer.

Alors que les Beatles transformaient leur son à l’envers pendant l’ère du “Summer of Love”, un autre changement drastique se produisait dans le monde de la musique américaine. Sorti des bas-fonds de New York, le Velvet Underground représentait le côté sombre du flower power, en composant des chansons qui parlaient de la vie dans la rue, des fantasmes de bondage de “Venus in Furs” au trafic de drogue de la chanson “I’m Waiting for the Man”.

Si le Velvet Underground a pu enfoncer des portes ouvertes que la plupart des artistes n’auraient jamais envisagées, le leader Lou Reed n’a pas vu l’attrait de la musique des Beatles lorsqu’il les a entendus pour la première fois. En parlant de leur attrait, Reed pensait que les Fab Four n’avaient pas grand-chose à dire derrière leurs chansons, déclarant : “Je n’ai jamais aimé les Beatles. Je pensais qu’ils étaient des ordures”.

Malgré l’avis de Reed, le groupe deviendra une institution du rock and roll pendant le reste des années 1960, avant de se séparer à cause de décisions commerciales. Bien que le groupe prenne généralement ses détracteurs avec un grain de sel, Starr a fini par donner une réponse diplomatique à la critique de Reed.

Au sujet de l’héritage du groupe, Starr estime que tout le monde a le droit de ne pas aimer certaines de leurs œuvres, déclarant : “Tout le monde a le droit de choisir. Ce n’est pas grave. Tout le monde ne nous aimait pas, vous savez ? Certains ne comprenaient pas. Certains pensaient que nous ne valions rien. Mais Dieu merci, la majorité ne pensait pas comme ça”.

D’un point de vue personnel, Reed n’avait rien de mal à dire sur les Beatles. Tout au long de sa carrière, le leader s’est davantage intéressé à la direction artistique de sa musique, réalisant des portraits de personnages uniques sur des albums tels que Berlin, avec l’aide de David Bowie.

Lorsque le groupe s’est séparé pour entamer une carrière solo, Reed a fait l’éloge de John Lennon lors de la sortie de Plastic Ono Band. Après avoir passé du temps à mettre son ancien groupe dans la boue, Reed pouvait apprécier les différentes directions sonores que Lennon donnait à ses fans, leur offrant un aperçu de son état d’esprit lorsqu’il suivait une thérapie primale dans des chansons comme “God” et “Mother”.

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Malgré les différences musicales entre Reed et les Beatles, les Fab Four et The Velvet Underground représentaient deux factions différentes de ce que représentaient les années 1960. Alors que les Beatles cherchaient à faire croire au pouvoir de l’amour, Reed voulait donner au public rock une bonne dose de réalité chaque fois qu’il tournait l’une de ses odes à l’autodestruction.


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