Página/12 a choisi cette photo datée
pour rendre hommage à l'artiste disparu
"Le rythme d'un peuple"
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Ramón Ayala était un artiste
aux multiples talents : musique et peinture… Il a succombé à
une pneumonie avant-hier à la clinique Güemes
de Buenos Aires, à l’âge de 96 ans. Veillé dans la journée
d’hier dans une chapelle funéraire de Almagro, il sera incinéré
aujourd’hui au cimetière de la Chacarita.
La Nación a mis l'info en titre secondaire
avec la même photo ancienne
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Natif du village de Garupá dans la province de Misiones, à l’extrême nord-est de l’Argentine, il a mis en valeur la musique du Litoral dans sa version nordique à un moment où le chamamé était dominé (il l’est toujours) par la province limitrophe de Corrientes, plus au sud.
Compositeur, parolier,
guitariste, chanteur, arrangeur, il s’était formé, seul, à
Buenos Aires où sa mère s’était installée après la mort de son
père. De là, il a noué différents partenariats avec d’autres
musiciens, à commencer par un chanteur de l’autre bout du pays.
Le faire-part et l'invitation aux obsèques
ont été publiés sur Instagram
et toujours la même photo !
Vivant presque toute sa vie loin
de son berceau, il a toutefois enrichi la tradition de sa région
natale avec un riche patrimoine de chansons que tous les Argentins
connaissent.
La même préoccupation qu'à la une de La Nación :
le prix du carburant qui promet un avenir incontrôlable...
La Nación a préféré montrer les files d'attente à une station-service
En haut à droite : "Le poids de la mémoire et de la lutte"
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Son décès à quelques jours
d’un changement de gouvernement plutôt chaotique n’est pas salué
par la presse à la hauteur de son talent et de sa contribution à la
culture populaire du pays. Clarín n’a rien fait figurer en
une sur le sujet.
Pour aller plus loin :
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación