
S'il est vrai que sur les premiers titres, la meneuse de RVG a un chant qui tient plus du croassement désespéré que de la ligne claire, la magie survient comme par miracle au tiers d'un set fort de 15 titres essentiellement tirés du dernier opus, le fort acclamé Brain Worms.
Où les cordes vocales totalement éclatées de Romy reprennent un peu d'éclat y compris sur le manifeste "Squid" dont on souhaitait qu'il ne fût pas interprété quelques minutes plus tôt en raison de ses coups de boutoir peu compatibles avec une laryngite.
Dans l'ensemble, le show tint la route ; les guitares nimbées de reverb sonnaient éclatantes. Ah, sinon le batteur a changé (au moins pour ce set) et la troublante Romy nous fait de plus en plus penser à une version féminine de Mike Scott (Waterboys) vocalement. Même fièvre, même ferveur. Pour ces raisons là, pour le superbe "That's all" plein de tension, pour le magnifique "Nothing really changes" même ruiné par des claviers guère à la hauteur, le retour inopiné de RVG fut gagnant.
