
Née au Liban, ayant fait ses classes dans le théâtre de la décentralisation puis à l’Actors Studio de New York, Delphine Seyrig (1932-1990) se révèle au cinéma, à l’orée des années 1960, dans L’Année dernière à Marienbad d’Alain Resnais.
Delphine Seyrig était une militante pour les droits des femmes. Elle a utilisé le cinéma comme un moyen de sensibilisation à des problèmes sociétaux importants.
Elle enchaîne ensuite avec les plus grands auteurs de l’époque, de François Truffaut à Jacques Demy, qui en fait une inoubliable fée des Lilas dans Peau d’âne. Le hasard des rencontres et la singularité de sa personnalité l’entraînent vers un cinéma de recherche, comme l’illustrent son compagnonnage avec Marguerite Duras, puis le rôle inoubliable de Jeanne Dielman, pour Chantal Akerman en 1975.
Muse de la modernité cinématographique, icône glamour proche des avant-gardes, femme d’action et de lutte politique, Delphine Seyrig n’a eu de cesse de subvertir avec ironie et intelligence l’image éthérée qui la cristallisait. Au cours des années 70, alors qu’elle se passionne et milite pour les mouvements féministes de son temps, elle choisit ses rôles à l’aune de ses engagements et travaille avec des réalisatrices et réalisateurs dont elle salue les formes, les visions et les thèmes nouveaux, allant jusqu’à s’impliquer dans la production des films de jeunes talents comme Chantal Akerman ou Liliane de Kermadec.
Tour à tour vampe extravagante dans Les Lèvres rouges, mère au foyer dans Jeanne Dielman, artiste rendue folle par une société machiste dans Aloïse, femme libre et sensuelle dans Le Jardin qui bascule, les personnages qu’elle interprète magistralement ouvrent le champ à de nouvelles représentations de femmes au cinéma.
les 6 films sont disponibles pour la première fois en Blu-ray dans de nouvelles restaurations. Une édition exclusive limitée à 2000 exemplaires

parmi ces films proposés Les Lèvres rouges de Harry Kümel avec Delphine Seyrig , film phare des seventies!.


Des plages du Nord aux canaux brumeux de Bruges la lune de miel pourrait bien devenir une nuit éternelle. Fruit du mariage contre nature entre le cinéma d’André Delvaux et celui de Mario Bava le film de Harry Kumel est une une œuvre de sang chaud. Et puis il y a la musique de François de Roubaix et le beau visage de Delphine Seyrig et sa voix... et sa voix...Bienvenue dans le pur cinéma seventies...


