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Gaétan Nonchalant (+ Michelle Blades + Grand Veymont) - Paris, Petit Bain - 13 décembre 2023

Publié le 16 décembre 2023 par Toto
Gaétan Nonchalant (+ Michelle Blades + Grand Veymont) - Paris, Petit Bain - 13 décembre 2023
Nous voici déjà de retour dans les salles de concert en ce 13 décembre, pour une soirée près de chez nous au Petit Bain en compagnie d'une des révélations françaises de l'année en la personne de Gaétan Nonchalant. Dès notre arrivée, nous apercevons Rémi Poncet Aka Chevalrex au stand merchandising. Il faut dire que la soirée est placée sous le signe de son label Objet Disque avec deux artistes programmés. Seule Michelle Blades qui avait l'honneur de débuter la soirée n'était pas signée dessus. Malheureusement, nous arrivons juste pour le dernier morceau. Elle est seule à la guitare. Difficile exercice devant un public encore clairsemé. Arrive ensuite déjà la star d'un soir : Gaëtan Nonchalant et son fabuleux groupe de potes. Les chansons sont à l'image du disque, mais l'humour décalé est encore plus perceptible en live. Le chanteur a de la fantaisie à revendre. Blumi et Michelle Blades présentes sur disque viennent l'accompagner également sur scène. Au contraire de Philippe Katerine. On entre progressivement dans son univers musical qui ne ressemble à rien d'autre, comme une bulle, un cocon, hors du monde, du temps, absurde, où on se fiche des à priori. Tout l'album "Changement de programme" est joué dans le désordre, notamment l'excellent "Les champs de blé" sans Katerine donc, l'intelligemment perché "Les légumes", l'entêtant "Les plages du Nord" ou l'imparable "La bérézina" chantée en choeur par le public, comme un moment suspendu. Parfois les paroles sont plus faciles comme sur "C'est la vie", mais le titre est déjà vieux de 2019 et le chanteur a déjà progressé depuis, tant d'un point de vue textes que mélodies. Dommage qu'il ait donc terminé avec ça. La soirée se termine ensuite par Grand Veymont, un couple de bidouilleurs à la musique répétitive et austère. Comme des Pink Floyd du coeur de la France. Non, le prog-rock n'est pas mort. Commencer par un titre de 39 minutes, quand le concert est censé en durer 50, c'est culotté. On a l'impression d'assister à la création live d'un morceau qui progresse lentement devant nous par petites touches, avec des successions d'instruments différents sans que l'harmonie générale ne soit vraiment perturbée. On finit quand même par craquer. Peut-être pas le cadre et l'heure pour écouter ça. On retiendra donc surtout la fantaisie et la nonchalance de l'homme qui se nomme comme tel. Ses petites chansons modestes mais malignes vont nous suivre, c'est certain. Et on sait que le meilleur est encore à venir.  



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