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Le film de Timothée Chalamet inspiré d’une chanson de John Lennon

Publié le 17 décembre 2023 par John Lenmac @yellowsubnet

Par sa contribution à l’écriture des chansons des Beatles et en tant qu’artiste solo, John Lennon a inspiré d’innombrables musiciens en herbe à prendre une guitare, un micro, ou même simplement un stylo et du papier. De David Bowie à Oasis, l’influence de Lennon se fait sentir dans toute l’histoire de la musique. De manière peut-être plus inattendue, on la retrouve également dans le monde du cinéma.

Les Beatles connaissaient bien le grand écran. Ils ont joué pour la première fois dans le film emblématique A Hard Day’s Night en 1964, le premier des cinq longs métrages centrés sur les Fab Four. Lennon s’est également lancé dans ses propres projets cinématographiques, en jouant en 1967 dans How I Won the War et en réalisant Imagine avec Yoko Ono en 1972, mais son impact sur le cinéma ne s’est pas limité à ses propres efforts.

La production de Lennon a continué d’inspirer des projets cinématographiques des décennies après sa mort, notamment le film déchirant Beautiful Boy de Felix van Groeningen en 2018, avec Steve Carell et Timothée Chalamet. Inspiré par les expériences réelles de David Sheff et de son fils Nic, le film raconte une histoire dévastatrice d’addiction et de famille, empruntant son nom à une chanson solo sincère de Lennon datant de 1980.

Ferme les yeux, n’aie pas peur, le monstre est parti, il est en fuite, et ton papa est là”, chante Lennon dans “Beautiful Boy (Darling Boy)”, accompagné d’une musique instrumentale réconfortante et chaleureuse. Ayant passé du temps avec l’auteur-compositeur lors de sa dernière grande interview, Sheff a été particulièrement séduit par ce morceau. Entre l’écoute de Lennon en studio et celle de son propre fils, Sean, Sheff a pris l’habitude de chanter la chanson à Nic.

Alors que Nic grandit, ses luttes contre la toxicomanie amènent Sheff à écrire sur ses expériences, d’abord pour le New York Times, puis plus tard dans un livre qui tire son nom de la chanson. “J’ai appelé [le livre] Beautiful Boy parce que Nic était mon beau garçon et que la chanson de John exprimait tout ce que cela signifie d’être parent”, explique Sheff.

Lorsque Van Groeningen a adapté l’histoire à l’écran, le titre significatif a été conservé et son origine a été illustrée dans une scène où l’on voit Carell chanter doucement la chanson à Chalamet endormi. Grâce à cette scène et à l’ode du film à la chanson, son impact s’est étendu au-delà de Lennon, au-delà de Sheff, et dans la vie d’autres familles confrontées à l’addiction.

“Depuis la publication du livre et la sortie du film”, raconte Sheff, “j’ai entendu d’innombrables parents qui ont lutté ou luttent encore contre la toxicomanie et l’addiction de leurs enfants. Un nombre déchirant d’entre eux ont perdu leurs enfants. Beaucoup de ces parents m’ont dit que la chanson de John était devenue la leur : Le soir, ils la chantaient à leurs beaux garçons et à leurs belles filles”.

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Regardez la scène ci-dessous.


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