Pierre Bergounioux place Marinette et Henri Cueco dans l'histoire de l'humanité, depuis la préhistoire jusqu'au temps de Karl Marx et au-delà.
" Marinette a commis, d'emblée, deux erreurs majeures dont une seule était déjà rédhibitoire. Elle est née femme (...). Et si cette propriété générique ne suffisait pas, elle a vu le jour dans l'un des plus déshérités départements du pays, la Corrèze. " Il appuie ses propos de citations de Rabelais, de Molière ou de Sartre.
Henri, lui, est né de parents espagnols au bord de la Vézère.
Henri et Marinette se rencontrent sur la Dordogne.
Et Pierre Bergounioux cite Winnicott : " Quand un homme est mort, il est mort. L'homme est un gazon, les femmes sont éternelles. "
Et il conclut son texte, qui sera le dernier sur lequel travaille Marinette, par ces phrases : " De grands pans de la création émergent du néant où nous les tenions. Notre joie en témoigne, qui ratifie tout accroissement d'être. "
