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Les Indiens s'amusent, de Thomas King, traduit par Catherine Ego (éd. Mémoire d'encrier) - suite

Publié le 07 janvier 2024 par Onarretetout

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J’ai retrouvé, ces derniers jours, Mimi et Bird, les personnages du livre de Thomas King, Les Indiens s’amusent, à Prague, toujours à la recherche de l’ancêtre parti en Europe il y a une centaine d’années avec un sac-médecine. Mimi est toujours curieuse de tout voir, tout ce qui est recommandé dans les guides touristiques. Bird n’est pas très en forme et supporte difficilement l’idée de visiter encore une église, un château.

(Extraits présentés ici sous forme de dialogues entre Elle et Lui)
Elle - Qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ?
Lui - On prend l’avion et on rentre ?
Elle - Le château. On va voir le château ?
Lui - Nous avons vu plus de châteaux dans notre vie qu’il est humainement possible d’en ingurgiter.

Dans les pages qui suivent, Bird se souvient d’un voyage à Antibes, déjà à la recherche de l’oncle et son sac-médecine, et, là, ils déambulent à la recherche de la maison de Kazantzakis. Suit une discussion :
Elle - « Je n’espère rien. Je ne crains rien. Je suis libre. » C’est l’épitaphe sur la tombe de Kazantzakis à Héraklion. Et toi, qu’est-ce que tu voudrais qu’on écrive sur ta tombe ?
Lui - « Je suis mort. »
Elle - Ce n’est pas une épitaphe, ça ! C’est une récrimination.

Un peu plus loin, pendant la visite du château de Prague, arrive la question des toilettes payantes en Europe et du souvenir du pain dans un restaurant italien qu’il fallait payer « même quand on disait qu’on n’en voulait pas ! »
Elle - C’est peut-être pour ça qu’on voyage…
Lui - Pour louer des toilettes et payer du pain qu’on ne mange pas ?
Elle - Pour se plaindre.

Les conversations entre Mimi et Bird ont cet humour. Et les démons qui hantent Bird, et que Mimi lui a révélés, ne sont pas en reste. Et on s’attache à elle, à lui, à eux…


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