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Mes citations littéraires préférées #37

Publié le 08 janvier 2024 par The Cosmic Sam @thecosmicsam

Bonne année !!

J’espère que 2023 a été douce avec vous et que 2024 le sera plus encore …

En ce premier post de l’année (et en attendant mon bilan de l’an passé et mon article voyage sur Copenhague), je vous propose un partage de citations, comme j’aime à le faire (mes précédents articles sur le même thème sont, d’ailleurs, à retrouver ici).

Ces passages, que j’ai trouvé particulièrement inspirants, vous donneront peut-être envie de piocher parmi les livres dont ils sont tirés pour constituer votre liste de lecture de 2024.

J’ai, personnellement, eu un coup de cœur pour « L’été où tout a fondu » de Tiffany McDaniel, dont je vous reparlerai très vite. J’avais déjà adoré sa plume dans « Betty » qui fût MA claque littéraire de 2022 (ici).

Je vous laisse découvrir le talent de ces auteur(e)s en mots.

citations littéraires préférées
Source GIF : @Lucy_Woodworth_Design

« Sorcière. Le mot glissait entre les lèvres tel un serpent, collait sur la langue à la façon du goudron noir et épais. Nous ne nous étions jamais envisagées de la sorte, ma mère et moi. Car ce mot avait été inventé par les hommes, un mot qui apporte du pouvoir à ceux qui le prononcent plutôt qu’à celles qu’il désigne. Un mot qui construit des potences et des bûchers, qui transforme des femmes bien vivantes en cadavres ». 

Emilia Hart – La maison aux sortilèges (mon avis sur le livre ici

« Beaucoup de choses changent d’aspect avec la distance. La vérité est semblable à la laideur : il faut se tenir tout près pour la voir ». 

Emilia Hart – La maison aux sortilèges 

« Je réfléchis par où commencer. Qui décide où commencent et ou se terminent les choses ? J’ignore si le temps suit un cours linéaire ou circulaire. Ici, les années se succèdent moins qu’elles ne se répètent en boucle : l’hiver devient le printemps qui devient l’été qui devient l’automne qui redevient l’hiver. Parfois je me dis que toutes ces tranches de temps se déroulent simultanément. Ainsi, je pourrais dire que ce récit débute maintenant, tandis que je prends ma plume pour le raconter. Mais l’on pourrait aussi dire qu’il naquit avec la première femme Weyward, il y a bien des lunes de cela ». 

Emilia Hart – La maison aux sortilèges 

citations littéraires préférées
Source GIF : @Lucy_Woodworth_Design

« Aux premiers temps de l’amour, l’être aimé est un roman russe. C’est fleuve, dense, fou ». 

David Foenkinos – Numéro deux (mon avis sur le livre ici)

« Sans trace physique du bonheur, on réduit le risque d’être ultérieurement submergé par la nostalgie ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Ils volaient un peu de folie au quotidien, et tentaient de le faire sans être écrasés par la culpabilité ; la vie était trop courte pour être irréprochable ».

David Foenkinos – Numéro deux 

« On associe toujours le hasard à une force positive qui nous propulse vers des moments merveilleux. De manière étonnante, sa version négative est très rarement évoquée, comme si le hasard avait confié la gestion de son image à un génie de la communication ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« L’ennui demeure la meilleure formation pour écrire ».

David Foenkinos – Numéro deux 

« Elle avoua être un peu dépassée par tout ce monde venu pour elle. Cette bienveillance organisée, elle n’y était pas habituée ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Il montrait son désir, et cela le rendait désirable ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Mais on pouvait être lucide, tout en se laissant aussi aller au fantasme. Rien n’interdisait d’embrasser rapidement une certitude dans le monde des hypothèses ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« En jouant un rôle, il arrive qu’on se trouve soi-même ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Il y a un surplus de flamboyance à réussir quelque chose après l’avoir d’abord raté ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Elle avait été son premier grand amour, celui qui se transforme souvent en condamnation à perpétuité du souvenir ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« La vie humaine se résume peut-être à ça, une incessante expérimentation de la désillusion, pour aboutir avec plus ou moins de succès à une gestion des douleurs ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Rien n’est plus visible que l’absence ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Ce qu’elle vivait à présent était sûrement préférable pour construire une nouvelle vie, des fondations épargnées par la poésie des hésitations ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Il faut parfois croire à la réalité de nos mots ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Martin préférait souffrir avec cette fille plutôt que de continuer à vivre dans une solitude indolore ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Changer de vie est le slogan contemporain par excellence. Jamais les existences n’ont autant été alimentées par le besoin de se bouleverser elles-mêmes ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Vient une heure dans la nuit où l’heure n’existe plus ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« À une époque où l’amour s’excite de l’immédiateté, il y avait peut-être un certain charme à laisser agir deux analphabètes du cœur ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« N’est-ce pas toujours ainsi ? Les grandes rencontres s’opèrent dans l’ombre de notre volonté. Sachant cela, on devrait toujours faire le contraire de ce que l’on avait prévu ». 

David Foenkinos – Numéro deux 

« Rencontrer quelqu’un, c’est se permettre d’exister à nouveau sans son passé. On se raconte comme on veut, on peut sauter des pages, et même commencer par la fin ».

David Foenkinos – Numéro deux 

citations littéraires préférées
Source GIF : @manonlouart

« Ses mots faisaient de leur mieux pour détourner ses larmes, de crainte d’être noyés sous leur impact ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu (mon avis sur le livre ici

« Qu’est-ce qui attirait ces yeux écarquillés ? Provoquait cet émerveillement ébahi ? Eh bien, un faucon, tout simplement. Quelque chose qui ne méritait rien qu’un coup d’œil, pour la plupart des gens, mais pour lui, c’était plus que ça. La façon dont il le regardait rendait ce rapace presque sacré, le transformait en une sorte de croix ailée. Le moment était empreint de spiritualité. S’il s’était assis sur une chaise de jardin, il en aurait fait un banc d’église ».

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« En la regardant, on savait qu’en se couchant, elle aurait préféré souffler une bougie plutôt qu’appuyer sur un interrupteur. Tout ce qui était moderne lui échappait et dépérissait dans les toiles d’araignée servant de décor à sa grâce surannée ».

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« Mes genoux peuvent en témoigner, je suis un homme qui prie. La vaisselle brisée, les bouteilles de bière vides, le trou dans le mur, gros comme mon poing, tout cela peut en témoigner aussi, je suis un homme qui n’obtient pas de réponse ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« Personne n’a envie de prononcer un mot pour s’apercevoir ensuite qu’il veut dire tant d’autres choses ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« Ça va te prendre une éternité. Dès que tu commences à parler à ta mère, je deviens veuve ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« Par une telle chaleur les mains devenaient un épanouissement de poings. Les poings fleurissent à la saison de la folie ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« Cette femme vêtue de sacs informes se maquillait outrageusement, comme pour se déguiser, parce qu’elle refusait de sortir dans le monde le visage à découvert, de peur d’être vue. De peur de se voir elle-même ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« Si tu attends que Dieu s’en occupe, Il ne le fera pas. Lui, Il ne fait pas ce genre de truc. En la laissant souffrir, tu prends le risque d’être Dieu. « Les gens demandent souvent, pourquoi Dieu permet-Il que la souffrance existe ? Pourquoi permet-Il qu’un enfant soit battu ? Qu’une femme pleure ? Qu’un holocauste soit commis ? Qu’un brave chien meure dans de telles souffrances ? La vérité est toute simple: Il veut voir par Lui-même ce que nous allons faire. Il a planté la chandelle, Il a posté le diable à la mèche et maintenant, Il veut voir si nous éteignons en soufflant dessus ou bien si nous la laissons brûler jusqu’au bout. Dieu est le plus grand spectateur de la souffrance qui puisse exister ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« Parfois, je me dis que les frères aînés ne devraient pas être permis. On tombe trop facilement amoureux d’eux. Ils sont tout pour nous et pendant ce temps, ils souffrent dans leur coin pour être à la hauteur de nos attentes ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« Le silence qui a suivi m’a donné l’impression que c’était une sorte de préparation à la mort ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

«  La marque du secret, c’est le silence ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« Je n’avais pas la sagesse suffisante pour savoir que Dieu est plus grand que la Bible ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« Je ne suis pas écrivain, mais je veux tout de même enregistrer mes journées. Et les livres me donnent tous les mots qu’il me faut. Je n’ai qu’à les parcourir et choisir ceux qui m’appartiennent pour la journée. J’aime que ma vie soit entrelacée avec les grandes histoires de la littérature. Cela me donne plus de… (Elle a fermé les yeux pour trouver le mot juste.) … plus d’importance ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« La peur est la première ombre derrière l’ignorance ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

« Parfois, je me dis que ne pas avoir de larmes signifiait qu’on pleurait encore plus ». 

Tiffany McDaniel – L’été où tout a fondu

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Source GIF : @josefinaschargo

Alors, l’un de ces romans vous tente ? Avec quel livre avez-vous débuté votre année ?


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