Otis Redding, Tony Lourenço, Frédéric Adrian & co… ma BD de la semaine !

Otis Redding, Tony Lourenço, Frédéric Adrian semaine

Scénariste(s)

Documentaires

Frédéric Adrian

Dessinateur.trice.s

Adrien Roche, Anne Royant, Benjamin Reisse, Christian Galli, Christophe Eudeline, Cynthia Thiery, Gilles Pascal, Morvan Le Rest, Romain Brun, Samuel Figuière, Martin Trystram, Thomas Balard

J’ai reçu cet album dans le cadre d’une opération Masse critique de chez Babélio. J’ai coché ce titre car j’aime la musique d’Otis Redding (entre autres) et parce que j’avais déjà lu avec plaisir un autre titre de cette collection, Les audaces de Sophie Germain. Ces albums, des éditions Petit à petit, sont intégrés dans une collection de docus BD, qui alternent donc pages de BD et doubles pages documentaires. Je me suis dit que c’était également une occasion de mieux connaître la vie d’Otis Redding, sa personnalité. Je peux dire qu’au terme d’une lecture très complète, et riche, le pari est gagné. La particularité ici est la multitude d’intervenants, notamment les nombreux dessinateurs… On sait combien Otis Redding compte dans l’histoire de la soul, tellement certains titres restent en mémoire, comme Try a little tenderness, par exemple. On sait moins que sa carrière a duré seulement sept ans, Otis Redding étant mort prématurément dans un accident d’avion. Il a été repris par de nombreux artistes et notamment par Aretha Franklin, qui a fait de sa chanson (un brin machiste) Respect un hymne féministe. Il a chanté en Europe, a rencontré Jonny Halliday. Il a tenté constamment d’aller chercher un nouveau public. En 1966, il s’attaque au public branché américain. Il meurt en 1967 lors d’un déplacement dans le petit avion qu’il s’était offert quelques mois plus tôt… J’ai vraiment été séduite par la beauté esthétique de ce très bel objet qu’est cet album hommage à Otis Redding. J’ai appris une foule de choses que j’ignorais. J’ai apprécié en apprendre plus sur l’univers musical américain de cette époque, les débuts difficiles, les tournées, les chansons que l’on se pique les uns aux autres, les reprises multiples, la rapidité avec laquelle un contrat peut être signé. J’ai peut-être trouvé dommage que les parties BD et les parties documentaires ne se complètent pas mais s’illustrent l’une l’autre. C’est cependant un ouvrage dans lequel on a envie de revenir, histoire d’observer mieux chaque détail, chaque document. A lire avec une playlist d’Otis Redding dans les oreilles !