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La papeterie Tsubaki

Publié le 12 janvier 2024 par Adtraviata
papeterie Tsubaki

Quatrième de couverture :

Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues.

Après un bon nombre de lecteurs (et surtout lectrices sans doute), j’ai enfin lu La papeterie Tsubaki. C’était mon Picquier de décembre.

La quatrième de couverture en dit pas mal sur le roman, inutile d’en ajouter. Pour être honnête, au début, ce roman ressemblait pour moi à du feel good, c’était gentil et un peu sucré, même si on comprend que Hatoko, élégamment appelée Poppo par ses proches, doit trouver sa place, sa voix, son écriture après plusieurs années de révolte contre celle qu’elle nomme L’Aînée. C’est cet aspect-là qui rend le livre beaucoup plus intéressant au fil des pages, on comprend un peu mieux la relation entre la grand-mère et la petite-fille, on apprend à connaître la vieille dame, mais tout n’est pas révélé sur l’histoire familiale, sans doute une retenue, une pudeur bien japonaises.

L’intérêt du roman est aussi dans le déroulement des quatre saisons, avec les fêtes, les coutumes religieuses, l’hospitalité dans la papeterie et les différents thés offerts aux clients, les plats typiques des différents restaurants de la ville, les traditions comme le pique-nique sous les cerisiers en fleurs… L’objet-livre est enrichi par un joli plan de Kamakura et par les différentes lettres écrites par Hatoko en calligraphie japonaise.

Finalement, ce fut ma dernière lecture de 2023 et une belle manière de finir l’année en douceur.

Des dizaines de citations sur Babelio.

OGAWA Ito, La papeterie Tsubaki, traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako, Editions Philippe Picquier, 2018


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