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Top lectures 2023: Ghost Town, Kevin Chen

Par Filou49 @blog_bazart
mardi 23 janvier

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Keith Chen retourne dans sa ville natale, YongJing, après avoir été emprisonné pour le meurtre de son petit ami en Allemagne.
Raconté à partir de plusieurs points de vue de chaque membre de la famille Chen, on suit les événements qui façonnent les cinq sœurs et les parents de Keith, tout en essayant de découvrir la vérité derrière le crime.

Ghost Town se propose de suivre le destin une famille fracturée au cours d’une journée : le jour de la fête des fantômes. C’est aussi le jour où le plus jeune fils de la famille Chen, Keith, rentre chez lui à Yongjing, un village rural taïwanais, de la prison de Berlin où il purgeait une peine pour le meurtre de son petit ami, T. Les fantômes qui prennent différentes  formes semblent raconter les circonstances qui ont mené à chacune des situations des Chen, qu’ils soient morts ou vivants, riches ou pauvres, innocents ou coupables – tous sont des fantômes  qui trainent insatisfactions et de traumatismes passés et actuels. 

"Comment aurait-il pu lui expliquer les étapes extravagantes de son parcours ? Cinq sœurs et un frère plus âgés que lui, un père qui ne parlait jamais et une mère intarissable, un voisin qui tuait les serpents et Tshenn-à-tsâng, ­ “l’Aréquier”, dans son petit short rouge, et puis les fossés d’irrigation, les mariages, le bischofia, la Maison-Blanche, l’hippopotame, la piscine Yong-Hsing, la cave, les caramboliers, la Mère Tutélaire, la librairie Ming-Jih, le château d’eau argenté."

Yongjing, petite ville nichée au cœur de la campagne taïwanaise. est hantée par les fantômes et les souvenirs - les fantômes, enracinés dans la culture taïwanaise, habitent les esprits et les lieux; la mémoire, pleine de secret, est un terrain sûr dans lequel on désire s’attarder.

Un aller retour bouleversant  entre  mémoire et  présent,  exhaltant i, au charme incroyable  à travers spécificités culturelles de grande envergure.

« Ghost Town » (Gui difang), de Kevin Chen, traduit du chinois (Taïwan) par Emmanuelle Péchenart, Seuil, 432 p., 23 €, numérique 17 €.


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