L’affaire Depardieu. Que la bête meure !

J'ai réalisé trois tribunes en vue de défendre l'acteur, victime d'une vindicte populaire digne de l'inquisition. J'assume mes textes, et je répète ici, que Depardieu est un grand artiste, qu'il faisait encore hier la fierté de la France, qu'il a incarné des personnages qui n'étaient rien de moins que des caractères propres à la condition humaine. Qu'il n'est ni un Dieu, ni un homme au-dessus des lois, mais un artistes qui doit être jugé par la justice républicaine, et que toute justice populaire et aveugle, par la rue, ne peut être légitimée d'aucune manière. En l'occurence, dans cette tribune, je montre comment la foule, toujours prêtes à lyncher, à transformer une idole, qu'elle admirait il y peu, en un épouvantail diabolique qu'il nous faut impérativement détruire. René Girard a parfaitement théorisé ce phénomène du bouc émissaire. Cette deuxième tribune vient de paraître dans le site du magazine Entreprendre. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.