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[Rentrée littéraire] Stella et l’Amérique : Joseph Incarnoda en mode Tarantino

Par Filou49 @blog_bazart
mercredi 14 février

Couv-Stella-INCARDONA

Stella elle l’a, elle l’a (qui a la référence ?) non pas ce tout petit supplément d’âme (quoique) mais le don de guérir les gens, de rendre la vue aux aveugles, le mouvement aux paralytiques. Miracle crie l’église à qui un prête (James Brown ou l’art de choisir ses noms de personnages) raconte une des guérisons….jusqu’à ce qu’elle apprenne que Stella vend ses charmes et que c’est par le sexe qu’elle guérit ses clients.

Tout s’emballe alors : il faut éliminer la jeune femme mais aussi les témoins, les concernés. L’affaire est confiée à deux frères qui tuent avec autant de naturel que je lis 

Joseph Incarnoda on l'avait découvert  avec La soustraction des possibles  qui dresse une véritable comédie humaine aux personnages marqués par l'espoir de tout gagner.

Avec sa galerie de personnages excentriques tout droit sortis d’un pulp à la Tarantino et ses dialogues jubilatoires dignes des frères Coen, Joseph Incardona remplit toutes les promesses qu'il avait déjà fait naitre avec ce formidable  roman précédent 

C’est grinçant, très irrévérencieux, jouissif, pétaradant  mené tambour battant, bigger than life mais pas du tout manière « feel good book » bref ça fait du bien en plein mois de janvier .

Stella et l’Amérique, Joseph Incardona, éditions Finitude, 224 p.


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