Ce sont les derniers jours. Je m'étais dit que j'avais le temps mais, quand arrive la fin, je m'aperçois que j'ai laissé passer le temps. Le temps, le temps. Savoir le prendre, ne pas se laisser déborder... Une fois arrivé dans ce lieu (dont un panneau à l'entrée rappelle l'histoire depuis le XVIe siècle... le temps passé), j'ai toujours envie d'y rester, d'y flâner. Il y a peu d'oeuvres, mais beaucoup de sens. Cette fois encore. Et le végétal pousse à son rythme et les artistes l'acceptent, tentent de le reproduire, de nous en faire prendre conscience, nous qui perdons si souvent le contact avec le temps : certaines heures nous semblent longues, et certains jours nous paraissent trop courts. Ici, nous sommes invité.e.s à ralentir. On ne court pas, on écoute, on respire.