Du néant surgit l’habit jetable à loisir
Aussi loin que je m’en souvienne, cela a toujours été un fardeau
La vie
La vie et la mort
L’un dans l’autre
L’autre toujours cachée
L’arbre toujours lointain
Qu’est-ce qui a conduit mes pas
Le doux murmure de la voix de Barbara
Il pleut
Sur mon cœur
Il pleut encore et toujours
L’automne dans mon être jamais ne s’éteindra
Il fait froid
Droit dans les yeux
Il fait froid
L’hiver est l’éternité
Sans bruit, sans cri
On ne s’ennuie jamais
Au milieu de la nuit
C’est elle
Non, c’est un vide
Non c’est la folie
Qui frappe à la porte
N’ouvre pas
Surtout n’ouvre pas
Tant pis pour le réveil
Le jour attendra bien encore un peu
Tant pis pour tes pas
Pas de pitié
Pas de moitié
Tout seul pour toujours
L’amour une peine infinie
Une rage à cracher
Une montagne émiettée
Un ciel si bas si bas
Qu’il foudroie les râles les plus fastes
Tu es tout ce que je vois
Tout le soleil
Le seul soleil
Les seules notes de piano
Dans la nuit noire
Je n’arrive plus
Respire respire respire
Il suffirait de peu de chose
Pour en finir
Comment faire
Où sont les modes d’emploi
Où sont les outils
Les moyens les plus brefs
Please allégez ma charge
Laissez-moi regagner les grandes et vastes prairies célestes
D’une lumière nouvelle enveloppées
Comme un début un recommencement
Au fond du trou
La nature recouvrira l’âge tendre
Si vous saviez, vous me feriez taire
Tais-toi et éloigne-toi
Pars
Pour une fois n’aie pas peur
Ne prends pour seul bagage que
Le souvenir de ton histoire à deux
Ne prends que les bribes les fragments
Les échos de tous tes petits matins
Arrête
Oublie oublie oublie