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Cinq voix isolées pour prouver que John Lennon est un meilleur chanteur que vous ne le pensez

Publié le 18 mars 2024 par John Lenmac @yellowsubnet

Une icône du 20e siècle, il est difficile de distinguer les différents éléments de John Lennon. Il est une moitié du partenariat d’écriture de chansons le plus puissant de tous les temps. Il est le membre fondateur des Beatles, l’un des visages intemporels du siècle dernier, un phare de la culture pop pacifique et l’homme qui a apporté des chansons énigmatiques telles que ‘Help!’, ‘Jealous Guy’ et ‘Imagine’. Mais tandis que ses éloges en tant que parolier sont toujours célébrés, son travail en tant que vocaliste est souvent oublié.

Ce que beaucoup oublient à propos de la pompe pop des premiers jours des Beatles était que le groupe s’inspirait des voix chantantes magnifiques des Everly Brothers et reposait largement sur leur capacité surnaturelle à harmoniser dans les limites du rock and roll comme leur principal attrait. Alors que le groupe évoluait davantage dans leur propre style de création musicale, Lennon, en particulier, a rejeté le grand public pour quelque chose de beaucoup plus brut, et ces sons se sont développés sous l’expérimentation. Mais alors que les sonorités pouvaient se tordre et tourner en une tapisserie complexe, le chant restait un fil d’or tout au long.

La capacité vocale de Lennon est souvent reléguée au second plan lorsqu’on parle de son talent global. Bien qu’il ait certainement abandonné toute formation pratique ou vocale pendant les jours dorés des Beatles, se tournant plutôt vers le fait de permettre à l’émotion de sa performance d’être l’attrait principal, il a toujours livré le bon ton pour le bon projet. Cependant, en raison de sa volonté de pousser le son global devant sa propre performance, souvent, la passion pour son travail vocal était perdue dans le mix.

Ci-dessous, dans ces cinq pistes vocales isolées, cette énergie brute et cette passion vulnérable peuvent être entendues dans chaque note. Que ce soit débordant du désespoir de la jeunesse ou de la volonté non protégée d’être aimé, Lennon est ici mis à nu. Le statut d’icône est retiré, et ce qui reste est un homme et sa voix, prêts à être écoutés et véritablement entendus.

Cinq voix isolées pour prouver que John Lennon est un chanteur parfait :

Voici la traduction en français du texte fourni, avec le formatage HTML et les liens YouTube inclus :

‘Help!’

Revenir aux débuts des Beatles est un moment rafraîchissant. Le groupe est tellement omniprésent pour nous maintenant que plonger dans les racines de leur prolifération peut sembler véritablement cathartique. Pour John Lennon, bien qu’il ait été naturellement une figure pivot dans les débuts explosifs du groupe, ce n’est qu’avec ‘Help!’ que les choses ont véritablement commencé pour lui en tant qu’auteur-compositeur et interprète.

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« Parce que je le pensais, c’est réel », a déclaré Lennon à David Sheff lors de son célèbre entretien de 1980. « Les paroles sont aussi bonnes maintenant qu’elles l’étaient à l’époque ; il n’y a pas de différence, vous savez. Cela me rassure de savoir que j’étais aussi sensé ou quoi que ce soit – enfin, pas sensé, mais conscient de moi-même. » La chanson est parsemée du désespoir et du sentiment de perte de Lennon. Pas la perte d’une seule personne, mais celle du sentiment de normalité.

La renommée des Beatles avait déjà largement dépassé les proportions, et Lennon, un enfant notoirement rebelle, se sentait déjà coupé du monde qu’il connaissait. Bien qu’elles puissent être emballées dans une chanson pop, les paroles et le chant qui les délivrent dépeignent un homme regardant au bord du précipice et l’enfant à l’intérieur se sentant trop effrayé pour sauter seul.

‘Happiness Is A Warm Gun’

Bien qu’étant considérés comme un groupe grand public, les Beatles n’étaient jamais trop loin de la controverse. Au moment où ils ont atteint leur enigmatique album éponyme, connu sous le nom de The White Album, le quatuor semblait peu préoccupé par toute attention microscopique supplémentaire qu’ils recevaient. Ainsi, lorsqu’ils ont sorti une chanson controversée comme ‘Happiness Is A Warm Gun’, ils étaient déjà experts pour l’éloigner.

Bien que beaucoup aient suggéré que le morceau faisait référence à la dépendance croissante de Lennon à l’héroïne, la vérité est que le producteur George Martin a montré au parolier une publicité contenant la phrase titulaire dans le cadre d’une véritable annonce d’armes à feu. Lennon a pris cette « chose fantastique et insensée à dire » et a construit un ensemble de paroles fragmentées.

Ne s’intéressant plus à livrer des pièces entières, Lennon préférait coudre différents éléments de chansons ensemble. En tant que tel, son style de livraison est expansif, avec Lennon touchant de nombreux domaines différents. Cela va des moments plus calmes et plus soul au début du morceau aux cris sauvages du climax, où il évoque des images de rockers précoces tels que Chuck Berry et Little Richard.

‘Don’t Let Me Down’

La chanson n’est certainement pas le morceau de musique le plus complexe que vous entendrez jamais, mais le rocker intérieur de Lennon se manifeste pleinement sur ce morceau. Il est classé haut comme l’un des numéros les plus précieux des Beatles et présente parfaitement le talent vocal de Lennon. Cependant, c’est certainement l’un des plus passionnés alors que le chanteur laisse échapper un plaidoyer désespéré pour l’amour.

Écrite à propos de Yoko Ono, la piste a vu Lennon emmener ses paroles dans le territoire de supplier Ono de rester avec lui, de lui donner raison et de vivre leur amour ensemble en tant que couple marié heureux. C’était un plaidoyer que tous les soucis et problèmes supplémentaires avec lesquels il était maintenant aux prises en valaient la peine. Comme Paul McCartney s’en souvenait en 1994, « Donc ‘Don’t Let Me Down’ était un plaidoyer sincère, ‘Ne me laisse pas tomber, s’il te plaît, quoi que tu fasses. Je suis sur cette branche… »

Ces émotions peuvent être durement ressenties dans les voix isolées. La livraison passionnée de Lennon n’est égalée que par l’émotion authentique que l’on peut ressentir traverser chaque corde vocale.

‘Imagine’

Réduire la contribution de Lennon à la musique pop à ‘Imagine’ serait ignorer volontairement son travail étendu en dehors du succès emblématique. Cependant, détourner le regard et faire semblant que cet hymne universel — une chanson désormais aussi omniprésente que ‘Happy Birthday’ — et ne pas examiner la livraison vocale poignante qui se cache derrière, c’est se fermer une partie de la portée de Lennon.

Après les Beatles, peut-être poussé par l’ego ou un véritable désir de changement, Lennon s’est mis en avant comme le leader du changement. ‘Imagine’ est Lennon se fixant

un objectif qu’il savait qu’il n’atteindrait jamais mais dont il ne pouvait tout simplement pas se détourner. L’ancien Beatle mettait son argent là où était sa bouche, et de cela, le monde a gagné une chanson qui a réussi à les unir tous.

Vocalement, c’est une autre démonstration de comment Lennon peut renoncer à l’idée de perfection pour quelque chose qui résonne avec la personnalité et la passion de son chanteur.

‘Jealous Guy’

Bien que ‘Imagine’ puisse être la première chanson à laquelle on pense lors de l’évaluation de la carrière post-Beatles de John Lennon, c’est ‘Jealous Guy’ qui la définit peut-être. ‘Jealous Guy’ est le fonctionnement interne de l’icône, c’est l’homme désormais légendaire se mettant sur la toile, avec ses défauts et tout, et disséquant tout ce qui est bon et mauvais chez lui avec une maîtrise imperturbable. Principalement le mauvais.

Inspiré par son temps avec le Maharishi, la chanson est depuis devenue une vision de la vie de Lennon à l’époque et un moment de vulnérabilité franche. La mélodie est une œuvre réfléchie, et elle montre Lennon faisant de son mieux pour corriger ses torts. Vocalement, c’est également intéressant.

Elle voit la voix de Lennon s’éloigner de la brutalité du rock and roll et plutôt revenir à la tendresse des premiers jours des Beatles. Mais là où ces harmonies éclataient d’enthousiasme vif, Lennon chante maintenant seul, douloureux mais toujours aussi beau que jamais.


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