La chanson douce et autobiographique décrit la retraite heureuse de John de la vie publique dans la seconde moitié des années 1970.
Dans la première moitié de 1981, alors que le monde était uni dans le deuil de la mort de John Lennon, les ventes de tous ses disques ont naturellement grimpé en flèche. De manière glaçante, John connaissait les nouveaux succès singles de l’album Double Fantasy récemment sorti avec Yoko Ono qu’il aurait de toute façon eus – il n’était simplement pas là pour les voir.
Alors que « (Just Like) Starting Over » passait la dernière de ses 22 semaines sur le Billboard Hot 100 (où il avait passé cinq semaines en première position), et avec le hit numéro 2 « Woman » seulement à mi-chemin de sa vie dans les charts, la pure demande du public a conduit à une autre sortie de single de l’album. « Watching The Wheels », la chanson douce et autobiographique sur la retraite heureuse de Lennon de la vie publique dans la seconde moitié des années 1970, est entrée dans le classement américain le 28 mars 1981.
La piste d’Ono « Walking On Thin Ice », que elle et John avaient terminée le jour même où il a été assassiné, était également dans un modeste parcours dans les charts à l’époque. Dans une séquence de dix semaines, la chanson a atteint la 58ème place. Mais « Watching The Wheels » est devenu le hit le plus important. Étonnamment, pas au Royaume-Uni, où il n’a atteint que la 30e place, mais en Amérique, la chanson a atteint la 10e place. C’était le septième hit solo Top 10 de Lennon dans sa patrie d’adoption.
« Wheels » a été enregistré pendant les sessions de Double Fantasy en août 1980 et terminé au début de septembre. Il comportait un certain nombre de musiciens notables, y compris le bassiste Tony Levin, le batteur Andy Newmark et les guitaristes Earl Slick et Hugh McCracken.
« Ce sont principalement mes propres roues »
« L’univers entier est une roue, non ? » a déclaré John à propos de la chanson, dans l’une de ses dernières interviews. « Les roues tournent et tournent. Ce sont principalement mes propres roues. Mais, vous savez, me regarder c’est comme regarder tout le monde. Et je me regarde à travers mon enfant [Sean] aussi… et la chose la plus difficile est de se confronter à soi-même.
C’est plus facile de crier au sujet de « Revolution » et de « Power To The People » que de se regarder et d’essayer de découvrir ce qui est réel en vous et ce qui ne l’est pas, quand on se jette de la poudre aux yeux. C’est la chose la plus difficile. »
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