« Un nombre infini » : La chanson des Beatles qui a pris le plus de prises à enregistrer

En 1970, les Beatles avaient eu leur succès et n’étaient plus ensemble. Par la suite, les membres du groupe travaillaient tous sur leurs projets solo respectifs et exploraient leur influence musicale sans les restrictions liées à l’essai de satisfaire trois autres membres. John Lennon a commencé à travailler sur le Plastic Ono Band mais a eu du mal à finir correctement une chanson.

Bien que le groupe ait atteint un niveau de célébrité dont les musiciens d’avant et d’après ne pouvaient que rêver, il y avait beaucoup de pression sur les membres respectifs pour livrer sans travailler sous la bannière des Beatles. Chacun d’eux a rencontré du succès dans son travail solo, avec beaucoup de celui-ci formant une grande partie de leur héritage ; cependant, il y avait une pression évidente sur Lennon lorsqu’il a commencé à travailler sur la piste ‘Working Class Hero’.

La chanson a fini par être un cauchemar à écrire et à enregistrer. Le message que Lennon tentait de transmettre a été perdu pour les auditeurs, et les problèmes tout au long de l’enregistrement ont signifié qu’à mi-chemin de la piste, il y avait un changement audible, étant donné que les coupes finales de deux sessions différentes ont fini par former l’enregistrement final.

Lorsque la chanson est sortie, de nombreux auditeurs l’ont bouclée, étant donné que Lennon lui-même n’était pas issu d’un milieu ouvrier. Lennon a défendu la pièce, disant qu’elle n’était jamais censée être à propos de lui-même ou de son passé ; à la place, c’était un reflet de tout le monde. « Cela n’a rien à voir avec le socialisme, » a-t-il dit, « cela avait à voir avec ‘Si tu veux passer par ce voyage, tu arriveras là où je suis, et c’est ce que tu seras.’ »

Il a continué à parler des périodes de sa vie où ses circonstances étaient très différentes, mais ses émotions ne l’étaient pas : « J’ai réussi en tant qu’artiste et ai été heureux et malheureux, et j’ai été inconnu à Liverpool ou Hambourg et ai été heureux et malheureux. »

Lennon avait aussi l’air de légèrement surcompenser dans les paroles lorsqu’il a inclus le mot « fuck » à deux reprises. Ce n’était pas quelque chose auquel les fans étaient nécessairement habitués, et tandis que Lennon essayait de prendre le rôle d’un homme de la classe ouvrière, cela est apparu pour beaucoup comme insincère. Yoko Ono a dit dans une interview qu’il était catégorique à propos des jurons, expliquant, « Il m’a dit, ‘Cela fait partie d’être de la classe ouvrière. Ce ne sera pas de la classe ouvrière si ce que tu dis est tout très propre et très correct.’ »

Le problème principal que le leader des Beatles a eu tout au long de la chanson, cependant, était de réussir l’enregistrement. Il n’était pas content de la façon dont sa voix sonnait et a continué à faire prise après prise jusqu’à ce qu’il soit satisfait. Dans une interview récente, Andy Stephens a repensé au processus d’enregistrement, disant qu’il se souvient de Lennon obsédé par la piste, au total chantant « un nombre infini de prises… bien plus de 100… Probablement 120, 130. »

La coupe finale de l’enregistrement a été prise de deux sessions séparées, et bien que le changement soit subtil, il peut être entendu. Il n’est pas clair pourquoi Lennon était si obsédé par ces vocaux. Cela pourrait être parce qu’il était un perfectionniste qui voulait que tout soit juste. Cela pourrait être parce qu’il était incertain de la manière dont le thème de la chanson serait perçu. Alternativement, cela pourrait être parce que c’était une partie des premiers travaux solo qu’il a publiés après la séparation des Beatles. Quoi qu’il en soit, malgré la controverse entourant la piste, elle est sortie bien, pas tout à fait héroïque mais assez proche. Cela a commencé ce qui a continué à être une excellente carrière solo pour Lennon.

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