George Harrison explique pourquoi les Beatles “devaient se terminer” dans une interview récemment découverte

Même le plus grand groupe de l’histoire de la musique ne pouvait pas résister éternellement aux vagues écrasantes de la pression de la célébrité. Ce qui a commencé comme un projet rempli de plaisir célébrant l’amour partagé de la musique des Beatles a bientôt évolué en un phénomène mondial dont personne ne pouvait s’échapper, surtout pas les membres eux-mêmes. Suivant Abbey Road, le quatuor a fait ses adieux finaux, mais qui a été le premier à l’initier ? Selon une interview historique récemment apparue du regretté George Harrison, ce n’est pas aussi simple que cela.

“John !”, s’est exclamé Paul McCartney, son ton n’indiquant rien de plus qu’un changement basé sur la réflexion des questions provocatrices de Howard Stern. L’intervieweur avait, bien sûr, demandé qui avait rompu les Beatles, une question qui souvent, accusait McCartney d’être le coupable. En fait, au fil des années, le Beatle rusé a été au centre de nombreuses théories concernant leur fin fatidique, en raison de l’annonce de son album solo de 1970.

“C’est une longue histoire,” a prétendu McCartney, et c’était effectivement le cas. Il y avait beaucoup de facteurs influençant qui ont conduit le groupe à leur séparation, avec des spéculations citant de nombreuses choses, de la mort de Brian Epstein en 1967 à la décision de John Lennon de quitter après une série de frictions irréparables qui l’ont vu tourner le dos aux Beatles pour de bon. Bien sûr, cela a également entraîné de nombreuses accusations contre la femme de Lennon, Yoko Ono, qui a été accusée d’influencer le désir de l’ancien Beatle d’adopter une nouvelle direction musicale.

Selon Harrison, cependant, la séparation ne peut être attribuée à une seule personne. Au lieu de cela, c’était le résultat d’un aspect fondamental définissant qui signifiait que le groupe était destiné à se dissiper. Aux yeux du guitariste, la rupture est survenue à cause de la Beatlemania qui les faisait se sentir comme “des singes en cage”. Harrison, qui n’avait que 20 ans lorsque les Beatles ont grimpé en flèche vers la célébrité, a toujours été considéré comme “le calme” pour des raisons que personne ne connaissait à l’époque ou ne pouvait comprendre.

Avec du recul, cependant, il est possible que cela soit devenu une réaction impulsive à l’intrusivité de la célébrité, et lorsque l’on considère la trajectoire qu’un groupe comme les Beatles aurait pu expérimenter, il n’est pas étonnant qu’il soit devenu fermé. “Nous avons continué à réaliser que nous devenions de plus en plus grands jusqu’à ce que nous réalisions tous que nous ne pouvions aller nulle part,” a déclaré le musicien dans une interview de 1980, qui apparaîtra dans le nouveau livre de Steven Gaines et Peter Brown, All You Need Is Love, nouvellement partagé dans The Times.

Harrison a affirmé que la fascination mondiale implacable pour le groupe “est devenue trop à la fin”. Selon le guitariste, au lieu de se réjouir des succès à long terme, l’immense célébrité a fait sentir aux Fab Four qu’ils étaient “piégés”, ce qui leur a fait réaliser “qu’il fallait que cela se termine”.

Bien qu’ils aient finalement fini par se séparer, il y avait des moments où il semblait que les Fab Four pourraient rester ensemble en raison de leur puissante amitié. Ils avaient chacun l’autre pour trouver du réconfort en raison de leur “expérience partagée”, ce qui signifiait qu’ils “pouvaient se faire rire ou pleurer ou tout ce que nous faisions l’un à l’autre. C’était définitivement un atout d’être dans un groupe.”

Harrison a également fait référence à d’autres stars mondiales pour démontrer la dynamique unique qu’il a vécue au sein des Beatles. Alors que des noms majeurs comme Elvis Presley avaient un grand entourage, “il n’y avait qu’un seul homme ayant cette expérience de ce que c’était”. En conséquence, cela était “beaucoup plus solitaire” que de faire partie des Beatles, car ils avaient les uns les autres sur lesquels s’appuyer lorsque les choses devenaient difficiles.

Bien que de nombreux éléments de la vie et de la carrière des Beatles aient donné lieu à des spéculations au fil des ans sur les diverses querelles qui se sont déroulées en coulisses, l’apport de Harrison suggère quelque chose de bien plus grand qu’eux-mêmes, les pressions de la célébrité. Même quatre personnes aussi proches et compréhensives que les Beatles ne pouvaient repousser la nature vautour de la culture fan, ce qui est finalement plus révélateur de la réputation monumentale du groupe que les frictions qu’ils ont vécues en coulisses.