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La fesse cachée de Catherine Millet

Par Estelle Schnellmann
J'avais d'abord pensé intituler ce post "La mécanique de Catherine M." mais s'eut été encore faire du tort à Calaferte que j'aime bien. Il faut bien avouer malgré tout qu'il s’agit bien là de mécanique et non pas de sensibilité.
De la fesse triste à qui mieux mieux, des sexes calculés au kilomètre, des éjaculations au mètre cube et des partouzes au mètre carré.
Un rapport d'inventaire implacable aussi sexy qu'un annuaire des postes.
Il y a pourtant de la matière dans la vie sexuelle de Catherine M. On sent bien que rien ne nous sera dissimulé et c'est parfois bien cela qu'on tendrait à lui reprocher à la longue. En effet rien de son anatomie et de sa façon de s'en servir ne nous est épargné. Sa sexualité nous est exposée de manière froide et chirurgicale tant et si bien qu'on ne sait plus si on se trouve chez le garagiste ou sur le lieu d'une autopsie.
La démarche m'avait semblé intéressante au départ, je me demandais bien quel culot, quelle drôle de liberté pouvait bien animer cette femme publiquement connue qui de plus évolue et évoluait à l'époque dans un milieu parisien faussement open minded.
Je me disais que peut être, cette femme viendrait briser quelques tabous à la dent dure de ceux qui font que la débauche des hommes passe pour du Dom Juanisme et celle des femmes pour de la nymphomanie mais bon je crois que non. Catherine Millet ne sera pas à la sexualité féminine ce que Freddy Mercury fut à la communauté gay.

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