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Sunday Classic : Diana Ross

Publié le 24 août 2008 par Phantomas

C'est la débandade totale ce blog ! Contributeurs en vacances (ou de retour mais pas encore prêt à reprendre du service), lecteurs en désertion totale et moi, moi sur plein de choses à la fois : organisation des prochaines soirées Useless (31.10 et 29.11), nouvelle résidence à la rentrée (27.09), rédaction d'un mémoire sur l'industrie du disque (rien que ça !), etc.
MAIS TU T'EN FOUS! Et tu as raison : j'ai rarement parlé de ma vie perso sur cet espace donc ça ne va pas commencer ! Sujet qui peut t'intéresser néanmoins, je prévois pour la rentrée la migration de Free Your Mind de la plateforme Blogger à la plateforme Word Press car plus flexible, plus riche et au final, plus agréable pour les lecteurs... Voilà. Après, je basculerai sur le nom de domaine freeyourmind.fr, mais plus tard, hein, on verra...
D'ici là, on reprend les bonnes vieilles habitudes : c'est le retour du Sunday Classic ! Avec cette semaine, une grande dame de la Soul : Diana Ross ! Fin 70, elle s'entoure de Gorgio Moroder pour sortir un album I remember Yesterday dont le dernier titre I feel Love aura l'effet d'une bombe et sera d'une influence majeure sur de nombreux artistes et courants musicaux (dont la musique électronique) pendant plusieurs années...

I remember yesterday sort en 1977 et le concept de l'album est le suivant : chaque titre est censé représenter une époque de la musique populaire américaine, des années 20 au «futur».
Ainsi, le premier titre est I Remember Yesterday, évoquant les années 40 des big bands et de Glenn Miller. Et ainsi de suite jusqu'au dernier titre, I feel love.

I feel love, la dernière chanson de l'album donc, représente avec adéquation le son du futur.
Il occulte (comme souvent) une partie de l'album et sera néanmoins un classique du disco. Repris par Jimmy Somerville et Marc Almond en 1984 entre autres, ce titre aura aussi de nombreuses déclinaisons et des remixes dans les années 1990.
Je laisse le mot de la fin à Laurent Garnier qui, dans sa biographie intitulée Electrochoc, revient sur son premier coup de cœur musical, avec ce titre...
Je devais avoir 7 ou 8 ans, nous étions en vacances en famille pour quelques semaines près de Rimini, en Italie. Un soir, mes parents déposèrent mon frère sur le parking d'une discothèque des environs, le Baïa Imperial. Le panneau qui trônait à l'entrée promettait "7 pistes de danse, 7 ambiances différentes et plusieurs bars en extérieur". Depuis notre stationnement, à quelques pas des grilles du club, on pouvait même apercevoir la lumière diffusée par les spots, boules à facettes et autres stroboscopes qui tournoyaient dans un même mouvement, éclairant la nuit et faisant pâlir les étoiles. Au moment où mon frère descendit de la voiture pour se diriger vers l'entrée, une des salles en plein air résonna des premières mesurs du titre de Donna Summer, I feel love. J'étais sur la banquette arrière de la voiture familiale, Donna Summer susurrait qu'elle sentait l'amour. Je me suis mis à reprendre les paroles en choeur dans un anglais approximatif proche du yaourt, mes mains moites appuyées sur la portière, la vitre baissée, la tête et le corps attirés hors de la voiture, comme pour mieux se rapprocher de la source du bonheur. Un immense halo de lumières multicolores s'est alors déployé, tel un filet magique étendant son emprise sur le club. J'étais ébloui ! [...] J'avais vécu un choc de vingt secondes qui allait me marquer à vie...


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