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Braquage à l'anglaise

Publié le 24 août 2008 par Va33

24 août 2008

Braquage à l'anglaise

Braquage à l'anglaiseHold-up à l'ancienne

Braquage à l'anglaise
Braquage à l'anglaise
Braquage à l'anglaise

Shocking ! Le fait divers a failli virer à l'affaire d'Etat. En 1971, les services britanniques découvrent des photos embarrassantes : la princesse Margaret s'ébat dans une villa des Caraïbes avec des garçons des îles.

Michael X, leader anglais du Black Power, mouvement de défense de la cause noire, à Londres, mais aussi proxénète et dealer, d

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épose les négatifs dans une banque de Baker Street. Les services secrets anglais, les MI5 et MI6, décident de téléguider un braquage pour récupérer l'objet du chantage hypothétique. Un seul membre de l'équipe de braqueurs est au courant. Les autres, un mélange de petits malfrats et de gentlemen escrocs, ignore le véritable motif de l'opération. Elle est ravie à l'idée de s'offrir un petit magot ; de gagner plus (d'un coup), pour travailler moins (demain). Tous les coffres de la Lloyds seront visités, « à l'ancienne » : pioches, pelles, pieds-de-biche. Le butin - billets, lingots, bijoux - est estimé à plusieurs millions de livres sterling. Rien n'a jamais été retrouvé, aucun casseur arrêté. Un chef-d'oeuvre dans le genre. Pour l'anecdote, Scotland Yard a été tout près du but. Un radioamateur ayant intercepté une conversation entre des cambrioleurs et un guetteur sur un toit, il avait averti la police. Mais le week-end, difficile de réunir une équipe de techniciens. Les policiers vérifièrent tout de même 750 banques, y compris celle où le vol était commis. En vain. La corruption dans certains services de police, les objectifs contradictoires de la « crim » et des services secrets compliquèrent un peu plus la tâche des enquêteurs.

A partir de cette histoire en or entre City et East End, où se côtoient la pègre, le trafic de films pornographiques, les mauvaises fréquentations de lords lubriques, les services secrets, l'Australien Roger Donaldson et ses deux scénaristes anglais, Dick Clement et Ian La Frenais, ont construit un film carré et rapide. « Braquage à l'anglaise » est ni plus ni moins le casse parfait. Dans la réalité et à l'écran.

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