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Où le Bacon c’est bon…

Par Xanderross

Je sais, le jeux de mot est bien pourrit, mais j’ai rien trouvé de mieux pour parler de 2 films dans la filmographie de Kévin Bacon, immense acteur malheureusement très mal et surtout pas assez employé au cinéma.

Où le Bacon c’est bon…

Kévin Bacon est un peu comme le bon vin, il se bonifie avec l’age. Alors oui, il n’a toujours pas eu LE rôle qui lui permettrait de recevoir (ou juste être nominé) pour la consécration suprême mais il possède dans sa filmographie des rôles tellement puissant, tellement marquant que l’on en vient encore à se demander comment cela se fait-il qu’il n’ai pas reçu d’oscar alors que des acteurs comme Eddie Murphy l’ont reçu… C’est un acteur qui possède un charisme et une présence tel qui peut se permettre de tout jouer, du salaud intégral (Sleepers) à la personne fragile (the woodsman) en passant par le beauf suprême (Tremors)…

Où le Bacon c’est bon…

Je vais quand même donner une petite filmographie pour bien le situer… Kévin Bacon, c’est 54 films en tant qu’acteur, des films tels que Mystic River, Apollo 13, Tremors, Footloose, JFK, Sleepers, Hollow Man, Wild Tinhgs et j’en passe, mais c’est aussi un réalisateur (2 films et 3 épisodes de la série “the Closer”).

Mais là, je vais parler des films “The Woodsman” (2004) et de “Death Sentence” (2007). Le premier étant un drame intimiste et le second un film de vengeance sec et violent, mais les 2 ayant un point commun, ils montrent le réel talent de cet acteur.

THE WOODSMAN

Où le Bacon c’est bon…

petit synopsis:Après douze années de prison pour pédophilie, Walter revient dans sa ville natale pour commencer une vie nouvelle. Il s’installe dans un appartement en face d’une école primaire et décroche un job dans une scierie. Note d’espoir dans la solitude des jours, il y rencontre Vickie, une femme au franc parler qui refuse de le juger à la lueur de son passé.
Mais on n’échappe pas à sa part d’ombre. Walter a perdu tout contact avec une sœur qui désormais le fuit et vit dans la peur que ses collègues ne découvrent un jour son véritable passé. Harcelé par un détective qui soupçonne quelque lourd secret, Walter doit lutter contre ses anciens démons qui se réveillent lorsqu’il se lie d’amitié avec une jeune fille rencontrée dans un parc…

Où le Bacon c’est bon…

C’est un film bouleversant, touchant, triste, mélancolique qui ne fait pas le voyeurisme ou dans la gratuité, on assiste ici à une tranche de vie, mais au lieu d’avoir encore une fois un avocat ou gars travaillant dans la pub, cette fois la réalisatrice à choisi de montrer un ex-pédophile qui va essayer de se revenir dans le monde… un monde où l’on est jugé non pas sur nos actes présent mais sur nos actes passés, un monde triste, morose mais bien réel qui finalement nous montre que le plus cruel n’est pas celui que l’on croit… Un film au antipode de ce que fait le ciné US habituellement car cette homme est loin d’être un héros, mais il est aussi loin d’être le monstre que tout le monde dit.

Où le Bacon c’est bon…

Kevin Bacon est tout simplement magistral il se fond complètement dans le rôle de cet homme détruit de l’intérieur, qui essaye tant bien que mal de vivre avec ses démons qui le poursuivent sans cesse. Il joue avec une telle justesse, une telle sincérité que l’on en arrive à avoir réellement de la compation pour cet homme.

DEATH SENTENCE

Où le Bacon c’est bon…

Attention, c’est un film qui divise les foule, pourquoi? Parce qu’il parle de la vengeance, mais sans prendre de point de vue, il pose le spectateur en simple témoin, ce qui pour certaine personne trouve la démarche plutôt déplaisante… Pour ma part, ce qui m’a motivé à voir ce film, en dehors de Kevin Bacon bien sûr, c’est que c’est la 3ème film de James Wan, petit “génie” qui à réalisé le 1er Saw.

Où le Bacon c’est bon…

Synopsis:Un soir, alors qu’il fait le plein d’essence avec son fils aîné, Brendan, Nick Hume va croiser la route d’un gang. Son fils n’y survivra pas.
Bien qu’arrêté, le coupable, Joe Darly, est vite libéré. Pour Nick, il n’est pas question qu’il puisse s’en tirer ainsi. Ravagé par la douleur et assoiffé de vengeance, il décide de prendre les choses en main et de punir lui-même l’assassin de son fils.

Où le Bacon c’est bon…

Comme je l’ai dis plus haut le film va nous poser en tant que spectateur d’une descente au enfer, une descente au enfer qui va se faire en plusieurs étapes, toute plus destructrice les unes que les autres. Le film montre que personne ne ressort intact d’une vengeance, mérité ou pas… Le film montre comment en quelque seconde l’être humain bascule du côté sombre, comment un père est prêt à tout pour honorer la mémoire de son fils… Ici Pour son 3ème film, pas de réalisation clipesque comme pour Saw, le film est un “polar” nerveux, sec, violent, qui lui aussi dépend une Amérique complètement détruite… et rongée de l’intérieur.
Encore une fois Kevin Bacon éblouit en père de famille tranquille qui perd tout du jour au lendemain et qui ayant perdu ses points de repères dans le monde bascule dans une folie meurtrière… Il est sidérant, passant de la personne tranquille presque invisible au gars au crane rasé et au regard de fou qui fait réellement froid dans le dos… et qui fait passer Hannibal Lecter pour un petit pd…

Où le Bacon c’est bon…

Voilà, je n’ai pas trop voulu faire long, mais j’espère que je vous ais vraiment donné envie de voir ces 2 films…


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