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Babylon AD : ça ressemble à tout, donc ça ressemble à rien

Publié le 28 août 2008 par Lilzeon

Babylon AD. Citoyens, autant vous le dire tout de suite, quand on veut critiquer un film, on a souvent la facheuse tendance à se dire “qu’il ressemble à ceci”, “qu’il rappelle cela”. C’est souvent agaçant. Le problème avec Babylon AD, c’est que je ne vois pas comment parler d’un film qui n’a ni début, ni intrigue, ni rebondissement, ni fin.

Donc on ne va pas non plus dire qu’il a été copié sur de films (en vrac ; le cinquième élément de Besson, Matrix…), et qu’il est tellement mauvais qu’il frise le pastiche. Vin Diesel, nouveau Mr Bean ? Pas sûr que ça soit le but.

  • tous les clichés sont présents : la secte scientifico-apocalyptique, un monde aseptisé dans lequel vous ne verrez pas j’espère l’avion Coca-Cola Zéro (un plan de 10s, était-ce justifié ?), un monde où il y a de méchants russes et où un gentil monstre sauve la belle Mélanie Thierry dont le jeu est vide, si vide. Entre la naïveté et la candeur niaise, il y a un écart
  • un début long comme un mauvais film d’auteur (sans le propos de l’auteur)
  • des répliques qui feraient passer Chuck Norris pour un intellectuel
  • une vraie fausse histoire d’amour à cheval entre un Manga SM et Hélène et les garçons
  • des scènes d’action qui permettent de se dire que oui, quand on est un Yamasaki, on peut rejouer dans un autre film
  • un Depardieu qui aurait été drôle dans un vaudeville mais qui n’est que décevant dans Babylon AD
  • une fin même pas tirée par les cheveux, juste indécente quand on vient de se moquer du spectateur pendant 2 heures - en gros vous aurez droit à une fin ouverte,

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