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Assistant to the Villain, Hannah Nicole Maehrer

Par Maliae
Assistant Villain, Hannah Nicole Maehrer

Résumé : Avec une famille à charge, avoir un job pour Evie Sage n’est pas seulement important, c’est vital. Aussi, lorsqu’une mésaventure avec le plus célèbre Vilain de Rennedawn se solde par une offre d’emploi, elle accepte. Aucun travail n’est parfait, bien sûr, et Evie commence à s’habituer aux têtes coupées et autres globes oculaires jonchant le sol… Après tout, une bonne situation est difficile à trouver. Mais bientôt, elle soupçonne un sabotage. Quelqu’un veut éliminer son Vilain. Saura-t-elle découvrir le coupable tout en luttant contre un petit béguin naissant pour son terrifiant, capricieux – et incontestablement sexy – patron ?

Lecture commune : avec le discord « A Court of Feels and Fangirling » de Nina Quill.

Avis : Je n’avais pas lu le résumé, je ne savais rien de ce livre et je ne savais donc pas du tout dans quoi je m’embarquais. Evie est une jeune femme très positive et maladroite qui cherche à tout prix un travail pour s’occuper de sa famille. Et suite à un concours de circonstance, voilà qu’elle devient l’assistante du Vilain. Cet homme qui fait trembler de peur toute la contrée (sauf Evie). « Sa vilainie » ou plutôt « monsieur » est donc un Vilain, il coupe des têtes, torture des gens, volent du matériel au Roi Benedict, et s’arrange pour être le plus méchant possible. Sauf que comment être un bon méchant quand on a une femme comme Evie dans les pattes ?

J’ai trouvé le ton de l’histoire hyper drôle, les personnages sont farfelus, mais ils ont également beaucoup de profondeur et plus on apprend à les connaître plus on les aime. Que ce soit Evie, le Vilain ou les autres qui font leur apparition dans l’histoire, difficile de détester ceux qui sont vraiment proches du Vilain. Tristana la guérisseuse qui connait plein de secrets, Becky qui déteste Evie et qui ne manque pas de droiture et de fidélité envers le Vilain, Blade et son dragon (et un dragon qu’on voit peu mais qu’on aime à coup sûr).

L’histoire est assez cosy, il y a quelques répétitions et parfois peut-être un peu de longueur, mais dans l’ensemble, on est transporté par l’histoire, on sourit, on rit, on est touché aussi. Les personnages peuvent se montrer très dramatiques, mais ils ont aussi un côté fragile qui m’a plu et ému. L’histoire a un côté assez caricaturale, et ça fonctionne à fond. C’était plutôt original dans le fond, surtout qu’Evie est un personnage improbable dans son rôle d’assistante du Vilain et c’est ça qui est aussi génial !

J’avais peur du côté romance, surtout qu’Evie ne cesse de baver sur le Vilain, mais en fait j’ai fini par m’habituer aux délires d’Evie et à m’attacher à la relation qui se nouait petit à petit entre eux. Ils sont à la fois mignons et frustrants tous les deux.

J’ai commencé à douter de petites choses au cours de ma lecture, mais la fin m’a quand même prise au dépourvu ! Tout s’accélère et on a des révélations qui secouent toutes nos croyances. On a aussi d’autres questions qui se posent, et c’est pour ça que je voudrais me jeter immédiatement sur le tome deux qui, malheureusement, n’est pas encore traduit (j’espère que ça viendra bientôt).

Phrases post-itées :
« La « norme », c’était pour ceux qui n’avaient pas la capacité d’étirer leur esprit au-delà des lignes. »

« Elle avait appris à ses dépens que, parfois, il était préférable de rester seule plutôt que de gâcher son temps et son énergie avec des gens qui ne le méritaient pas. »

« Et pourtant, il était si heureux de la voir. Une émotion obscène, inutile, mais le fait était là. Il était heureux…
Quelle horreur. »

« – Il m’a dit que « les opinions des gens étaient en perpétuelle évolution ». Et que, par conséquent, il ne fallait « jamais faire trop attention à l’image qu’ils ont de nous ». »

éé

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