L’entraînant morceau rock est devenu le troisième et dernier numéro 1 en solo deGeorge Harrisonaux États-Unis.
En 1987,George Harrisonrevenait en force dans sa carrière solo lorsqu’il fit son entrée dans les classements Billboard le 24 octobre, après une absence de cinq ans, avec un titre rock accrocheur qui allait devenir son troisième et dernier numéro 1 solo en Amérique. « Got My Mind Set On You » est également, à ce jour, le dernier titre d’un ex-Beatleà atteindre le sommet du classement des singles aux États-Unis.
Cette nouvelle entrée dans les charts était la première deGeorgedepuis que « Wake Up My Love » avait péniblement atteint le milieu du Billboard Hot 100 vers la fin de 1982.Georgen’avait pas connu de succès majeur aux États-Unis depuis son hommage émouvant àJohn Lennonavec « All Those Years Ago » – une chanson qui réunissaitPaul McCartney, Linda McCartney etRingo Starr– et qui avait passé deux semaines à la deuxième place en 1981. Bien que « Got My Mind Set On You » sonne comme un titre typiquement Harrison, il s’agit en fait d’une perle rare des années 1960.
Ressusciter James Ray
La version originale de James Ray, écrite par Rudy Clark, est sortie sur le label Dynamic Sound en 1962. Bien que la version de Ray n’ait pas réussi à entrer dans les charts, il avait déjà connu un certain succès fin 1961 avec le titre « If You Gotta Make A Fool Of Somebody », qui avait atteint la 22eplace. En 1963, cette chanson avait été reprise par Freddie and the Dreamers et était devenue leur premier succès au Royaume-Uni.
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Avec une belle synchronisation, l’enregistrement deGeorgegrimpe à la première place du Hot 100 le 16 janvier 1988, une semaine avant que lesBeatlesne soient intronisés au Rock and Roll Hall of Fame. Pour les millions de fans deGeorge Harrison, « Got My Mind Set On You » était un avant-goût prometteur deCloud Nine, son premier album depuisGone Troppoen 1982. Ce disque marque aussi l’apogée de sa collaboration en production avec Jeff Lynne, qui allait bientôt devenir son compagnon de groupe dans les Traveling Wilburys.
