
La liste
Auteur : Florian Dennisson
Éditions : Chambre noire (15 Décembre 2019)
ISBN : 9791095383307
290 pages
Quatrième de couverture
Quatre noms sur une liste. Quatre victimes introuvables. Comment les identifier et briser le silence ? L’adjudant Maxime Monceau, spécialiste du langage non verbal, se voit chargé d’enquêter sur une affaire mystérieuse qui met la Brigade de recherches dans une impasse. Un homme étrange s’est présenté de lui-même à la gendarmerie pour s’accuser d’assassinat. Problème, hormis une unique phrase qu’il psalmodie en boucle, l’inconnu reste totalement muet sur son identité et les raisons qui l’ont poussé à l’acte. L’horloge tourne et, sans constatations ni victimes, ce suspect pourrait se retrouver en liberté et continuer sa folie meurtrière.
Mon avis
Maxime Monceau, adjudant à la gendarmerie près d’Annecy reprend le travail après un long arrêt. Il est encore sous anxiolytiques et pas complètement serein à l’idée de reprendre. On sent, dès le début, que son histoire personnelle est lourde et qu’elle lui encombre le cerveau parfois. Il lui faut alors prendre du recul, évacuer tensions et angoisses.
Voilà que débarque à la gendarmerie un homme bizarre qui s’accuse de « tous les avoir tués ». Il répète cette phrase en boucle et les enquêteurs n’obtiennent rien de lui. Un seul indice : une carte de visite dans une de ses poches. Partant de ce maigre élément, les hommes et femmes de la Brigade de recherches vont tout faire pour remonter le fil et comprendre.
Maxime a une formation de synergologue, il étudie le langage corporel pour voir s’il est en adéquation avec le langage verbal. Lorsqu’il va inspecter un lieu, il demande en premier d’en faire le tour les yeux fermés pour s’imprégner des odeurs, des bruits. Le nouveau collègue avec qui il doit faire équipe n’est pas convaincu par cette façon de fonctionner. Leur binôme n’est pas fluide et il essaie sans arrêt de déstabiliser Maxime.
Dans cette unité, on observe quelques désaccords et la communication est quelques fois compliquée. Certains ne disent pas tout (dont Maxime), d’autres tentent de manipuler.
Le lecteur suit les investigations des uns et des autres. Les rebondissements, les obstacles sont nombreux pour maintenir un bon rythme. L’écriture est fluide. L’auteur dit souvent que Maxime est synergologue, mais comme c’est un point important de ses déductions, il a sans doute peur qu’on l’oublie.
Une lecture plaisante et une fin surprenante !
NB : Je sais que ce titre est le premier d’une trilogie mettant en scène Maxime Monceau. J’espère que la suite permettra de mieux le cerner et de comprendre tout ce qui le ronge.