
Cool as Kim Deal?
Bassiste et chanteuse au sein du groupe culte Pixies, puis guitariste et chanteuse des non moins cultes The Breeders, l’artiste américaine dévoilait il y a quelques semaines seulement son tout premier album solo.
Et, solo, il l’est en grande partie tant elle a œuvré à sa création – écriture, composition, production… Bien entendu, elle a été amplement aidée par une belle palette d’artistes et ingénieurs : Raymond McGinley (de Teenage Fanclub), Fay Milton et Ayse Hassan (de Savages), Jack Lawrence (de The Raconteurs, The Dead Weather, Jack White), sa sœur jumelle Kelly Deal (The Breeders) ou encore le producteur culte Steve Albini, lequel nous a malheureusement quittés en 2024.
On se demandera alors en quoi c’est un album solo et non un nouveau projet dans la lignée, par exemple, de ce qu’elle faisait avec The Breeders. Eh bien, on entend immédiatement qu’elle fait, pour le dire très directement, ce qu’elle a envie et besoin de faire, c’est-à-dire qu’elle nous livre tout ce qu’elle a en elle avec autant de pudeur que de candeur.
Une excellente surprise pour moi, qui n’ai que très peu écouter les Pixies ou The Breeders. Mais quelque chose m’aura immédiatement interpellé et touché dans cette pochette qui nous montre une artiste, pardon, une femme apparemment perdue sur une micro île déserte, entourée de tout ce qu’il lui faut pour survivre – quelle jolie fable à venir une fois Nobody Loves You More ouvert !
(in Heepro Music, le 14/01/2025)
éé
