Aujourd'hui, on enchaine avec la trilogie de comics sur les super-héros de Warren Ellis qui avait commencée avec Black Summer. Voici donc le " deuxième chapitre " avec le comics No Hero !
(âmes sensibles s'abstenir !)

Toujours avec Warren Ellis au scénario, et Juan Jose Ryp au dessin, No Hero est tout comme Black Summer, un One Shot sorti en 2010 !
Dans No Hero, on peut devenir un super-héros en prenant une drogue du nom de FX7. Toutefois, cette drogue à des effets secondaires qui peuvent être tout aussi dangereux que les pouvoirs qu'elle offre, mais la recette est bien gardée par son inventeur, Carrick Masterson. Ce dernier a fondé l'agence de super-héros qui se faisaient appelés les Levellers dans les années 60, et qui ont pris le nom de Front Line par la suite. L'histoire de No Hero suit Joshua Carver, un petit héros de quartier qui se fait repérer par Carrick et se voit être recruté par la Front Line. Toutefois, Joshua va découvrir qu'obtenir de grand pouvoir à un coût.

Warren Ellis continu sur sa lancée avec No Hero, la deuxième partie de sa trilogie sur la création de super-héros. Petit rappel sur le monsieur, il est à l'origine d'œuvre telles que Transmetropolitan, Trees, Injection ou encore Planetary. Toujours accompagné de son camarade Juan Jose Ryp pour les dessins, tout comme pour Black Summer, je trépignais de lire ce nouveau comics sachant comme j'avais aimé Black Summer. Et je dois dire, je n'ai franchement pas été déçu !!! 😀
Cette fois-ci, Ellis définit No Hero comme étant une histoire traitant de super-humains qui sont inhumains ! Toujours aussi énigmatique, mais croyez-moi, il ne se trompe pas 😉

Alors, que dire sur No Hero, eh bien pas grand-chose lol Pas que ce soit une œuvre mauvaise, loin de là, mais elle est exactement dans la continuité de Black Summer. Le dessin de Juan Jose Ryp, toujours aussi bon, pourrait laisser imaginer que No Hero se passe dans le même monde que Black Summer. Qui sait, c'est peut-être le cas 😉
Le dessin est encore une fois maitrisé. Les personnages son charismatiques, le design est propre et soigné. C'est un plaisir !

Là où cela change, c'est clairement niveau histoire, mais encore une fois, ce n'est pas d'une manière négative que je dis ça ! On ressent clairement le fait qu'Ellis a voulu traiter le fait de devenir un héro d'un autre point de vue. Alors que les héros de Black Summer souhaitaient faire le bien autour d'eux avec leur technologie et s'étaient retrouvés manipulés. Ici, c'est le contraire, les super-humains gèrent les affaires mondiales comme ils le souhaitent. Ils font le bien comme le mal, ne laissant pas le choix aux différents gouvernements. Ils prennent les décisions et les imposent, même s'il faut que ce soit dans le sang.
C'est une autre façon de voir, et Joshua va arriver au milieu de tout cela et devoir gérer les influences de la drogue FX7 tout en gardant en tête qu'il se retrouve au milieu de conflits politiques et autres, le tout généralement organisé par ceux qu'il pensait être des héros.

L'histoire va encore plus loin par la suite. Ellis nous offre encore une fois un très bon retournement de situation. Tout comme dans Black Summer, on finit sans problème surpris par la fin de cette œuvre encore une fois largement en dehors des sentiers battus concernant le milieu des super-héros !
J'ai beaucoup aimé l'ensemble de l'histoire, accompagnée de ces magnifiques dessins. Ellis et Ryp réussissent une seconde fois leur coup en offrant un sujet très bien traité dans une histoire original qui donne envie d'avancer dans les pages sans faire de pause 😉
On peut dire que pour l'instant Ellis et Ryp réussissent leur coup avec leur trilogie sur la création de super-héros ! J'offre à No Hero autant qu'à son grand frère, un beau 17/20 !
Autant par l'originalité que par la beauté de l'œuvre, je vous recommande de vous plonger dans ce No Hero sans hésiter !
Une réussite !
Enjoy !
A bientôt,
D.A. Green
