
Résumé : « Il se fait appeler Ricardo, Alexandre, Daniel ou Richard. Il est argentin, brésilien ou portugais. Il se prétend chirurgien, ingénieur, photographe ou policier, sans qu’aucune femme ne doute de la réalité de ses activités. Car ce menteur de haut vol parvient à mener en parallèle quatre vies conjugales dans plusieurs pays et sous différentes personnalités imaginaires, toutes plus séduisantes les unes que les autres. »
Qui est cet imposteur ? Comment procède-t-il ? Pourquoi ? Avec l’aide des femmes qui l’ont aimé, d’un détective privé polonais et de policières brésiliennes, Sonia Kronlund a mené l’enquête. Pendant cinq ans, elle a cherché les traces de l’homme aux mille visages. Aujourd’hui, elle raconte comment ce fascinant caméléon s’est trouvé pris au piège de sa propre démesure.
Avis : Sonia Kronlund va mener l’enquête, suite à une histoire qu’on lui a raconté, sur un homme qui se fait passer pour ce qu’il n’est pas auprès de ses différentes compagnes (qu’il a en même temps). Menteur jusqu’à la mythomanie, il s’invente une nouvelle vie chaque fois qu’il rencontre quelqu’un d’autre. Médecin, policier, travaillant chez Peugeot. Il change de nom, de langue, de personnalité, il prend un accent ou pas, et il partage sa vie entre plusieurs femmes qui n’ont aucune raison de douter de ses histoires, tant il les raconte bien.
C’était une histoire assez intéressante et assez dingue. Qu’éprouver face à cet homme qui a, par ses mensonges, escroqué des femmes toutes très différentes ? Sonia éprouve presque une fascination, et va tout faire pour en apprendre le plus possible sur lui, son enfance, et essayer de comprendre ce qui a pu le construire et pourquoi il en est arrivé là. C’est assez effrayant à quel point il est facile pour lui de mentir et comment il semble se sortir de toutes les situations.
J’ai tiqué à certains passages, mais dans l’ensemble c’est un bon livre documentaire, qui met en avant cet homme qui ne vit que de ses mensonges.
Il existe un film mais je ne sais pas si je le regarderai. Le livre est très court, documenté, intéressant. L’autrice nous parle un peu d’elle dans le livre, mais aussi de ces femmes et de ce qu’elles ont subit, comment ça a pu jouer dans leur vie.
La fin m’a fait sourire.
Phrases post-itées :
« Même si je raconte une vie de mensonges, j’aimerais que tout soit vrai. »
« Il a fait le deuil d’une vraie vie, car il n’est rien : il sera quelqu’un d’autre à la place de personne. »
éé
