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Falling into pieces, Sheily Larash

Par Maliae
Falling into pieces, Sheily Larash

Résumé : Huit ans à travailler dans une prison, deux ans comme père célibataire et une vie entière de galères ont plongé Solveig dans un profond mal-être. La Pieuvre, cette dépression qui le dévore de l’intérieur le pousse à ne plus supporter le bonheur des autres. Puis, surgit Diesel, un étudiant au charisme solaire qui bouscule son univers. Contre toute attente, la joie de vivre de Diesel ne l’irrite pas, du moins pas tout à fait… À son contact, Solveig sent son cœur éteint se réveiller peu à peu. Cependant, la Pieuvre ne l’entend pas ainsi. Elle resserre son emprise, menaçant d’emporter pour de bon Solveig dans ses abysses, quitte à entraîner Diesel au passage.

Avis : J’avais lu ce roman quand il était sortit en autoédition sous le titre « de mes mains » et je l’avais déjà adoré. Cette histoire c’est celle de Solveig qui vit avec sa pieuvre, sa dépression, et son boulot de merde comme gardien dans une prison. C’est aussi celle de Diesel, ce jeune homme plein de vie, qui manifeste contre la peine de mort et qui adore les araignées. Leur monde vont entrer en collision et l’amour va naître entre ces deux hommes pourtant si différents.
Solveig a deux filles, qu’il a eu avec sa femme décédée, Rakel et Naïa, la première rentre dedans, la deuxième plus discrète. Leur relation est compliqué, mais Solveig essaye de faire son mieux pour les éduquer, bien qu’il pense qu’il aurait dû mourir à la place de sa femme.

Des sujets difficiles sont abordés dans ce roman, la dépression, l’alcoolisme également. Solveig est détruit et pourtant il voit en Diesel un peu de lumière. Et Diesel, malgré la vie qu’il a vécu, malgré les problèmes et les pertes qu’il a subit, est quelqu’un d’adorable. Leur relation était beaucoup trop mignonne par moment. Même si y a des passages à vide, des moments horribles et plus durs, j’ai aimé leur amour, j’ai aimé comme ils se rapprochaient. Comme Diesel faisait sourire Solveig et réciproquement.

Et pourtant des fois on a envie de secouer Solveig, on sait qu’il est en dépression, que c’est horriblement dur, et que la pieuvre l’étouffe, mais par moment cela le rend infect et c’est vraiment rageant, car on a envie qu’il s’en sorte.

J’ai bien entendu aussi adoré les jumelles, qui aiment leur père, même si Rakel se dispute beaucoup avec lui et que Naïa, plus réservée, rencontre des problèmes qu’elle ne veut confier à personne. Ces deux gamines étaient géniales.

J’ai aimé toute la réflexion qui est faite sur la peine de morts également, après comme je suis contre, Diesel prêchait déjà une convaincue. Le milieu carcéral peut être horrible et participe à enfoncer Solveig dans sa dépression.

Franchement je l’ai bouffé, je l’ai lu avec la playlist partagé par l’autrice et j’ai adoré. Une nouvelle fois j’ai le même bémol que la dernière fois, la banalisation du cannabis, mais je ne vais pas m’arrêter à ça, ce livre est vraiment bien, fait passer tout un tas d’émotions et de messages.

Phrases post-itées :
« La mort, c’est bruyant de silence. »

« Diesel c’est plus qu’un mec qui me plaît, c’est un genre de refuge. »

« Il est pas méchant, mon père. Je crois juste qu’il s’est perdu en chemin. »

Mon premier avis sur :
« De mes mains »

éé

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