Chaque mois, vers le milieu, tout comme je le fais pour le cinéma (dans ses 10 premiers jours) et tout comme je le fais pour la littérature (dans ses 10 derniers), je vous parles de l'une de mes 3 immenses passions: La musique !Le titre de la chronique est inspiré de 4 albums que j'ai tant écouté dans ma vie que j'en connais toutes les notes, tous les sons, toutes les paroles, tous les tons, toutes les nuances, toutes les inspirations, bref, cette musique est composante de mon ADN.
Par ordre de création:
Blonde on Blonde de Bob Dylan.
The Idiot d'Iggy Pop.
Low de David Bowie.
The Unforgettable Fire de U2.
B.I.B.I. c'est moi. C'est aussi la terminaison du mot arabe habibi. Voulant dire je t'aime.
Musique, je t'aime.
Fin mai 1967, la musicale planète est stupéfaite.
Paul, John, George & Ringo , qui, moins d'un an avant, avaient annoncé ne plus faire de tournées après des menaces de mort des dangereux religieux des États-Unis, lancent le 8e album des Beatles qui révolutionnera encore plus que ce que les 4 garçons révolutionnaient alors. Avec Sgt.Pepper's Lonely Hearts Club Band, les Beatles redéfinissent le travail en production studio et à peu près tout le monde s'applique davantage quand vient le temps de créer et ajouter des éléments en studio.


Riche en guitare, romantique, folk psychédélique, Tim rend un volontaire hommage à Fred Neil avec un morceau qui s'y apparente. Jerry Yester s'applique à la production tout en y jouant du piano, de l'orgue et de l'Harmonium. Ses flexions vocales peuvent paraître agaçantes, et c'est exactement ce qui m'a fait ne jamais vraiment aimer l'oeuvre tout aussi courte du fils qu'il n'avait rencontré que très peu de fois dans sa vie, Jeff. Ironiquement, les Beatles lanceront un single au mois de novembre suivant portant presque le titre de cet album. Explorant aussi la dualité. Yeah Coleman partage aussi la production.

Pyschédélisme fragmenté, explosions vocales, atmosphère hippie imprégnée, il était très attentif à ce qui était cool et ce qui ne l'était pas. Il n'était pas du tout junkie. Mais ne s'est pas trouvé cool, le 29 juin 1975 quand il a refusé un joint d'un(e) ami(e). Alors quand on lui a proposé de l'héroïne le même soir, il a voulu épouser l'idée romantique a dit oui sans vraiment savoir s'y prendre. Après tout Jim Morrison était si cool avec ses intoxications publiques, pourquoi pas lui ?

Pour amateurs de folk rock, rock psychédélique, Joan Baez, Bob Dylan, Jeff Buckley, Heart, folk jazz, avant-jazz, avant folk, funk, psychédélisme expérimental, Anti Vietnam vibes, hippy acoustique, vocalisations aériennes.
Tim n'est plus de ce monde, il y a 50 ans, cette année.
