J’ai sans doute lu presque tous les livres de Karine Reysset. Elle m’avait proposé déjà l’année dernière de recevoir en service de presse « Dans la maison d’été » et j’avais lu le très émouvant « Trois mois et un jour » en 2022 qui évoquait le décès de son petit frère quand elle était enfant. Un grand merci à elle d’avoir encore cette fois pensé à moi alors que sort aujourd’hui en librairie ce petit recueil de poésie. Etant adepte de l’autrice, et grâce à mes dernières lectures de ses livres, j’ai eu très vite les clés de cette autobiographie poétique, très intime. De votre côté, vous découvrirez peut-être Karine Reysset via ce recueil qui laisse trace de la vie d’une femme, à la fois singulière et représentative d’une génération (la mienne), je vous le souhaite… Karine Reysset est née en 1974. Elle fréquente à la fois les bords de Seine en région parisienne et aussi, régulièrement, les plages normandes. Son enfance est celle des enfants dans les années 70, sauf que leur famille vit un drame, le décès à trois mois et un jour d’un petit frère nommé Loïc. Et puis, il y a la rencontre avec Olivier Adam à l’université, l’amour, la famille qu’ils créent ensemble, les livres qu’ils écrivent, les endroits où ils vont vivre… Karine Reysset utilise la poésie pour raconter autrement son histoire, plus directement, et parfois plus crûment, sans fioritures. Ses mots sont bruts, vont à l’essentiel. Ils cherchent à la fois le beau, le désir de vie intense, la lumière, mais aussi ce qui gratte, dans une langue soudain épurée. J’ai beaucoup aimé cette « tentative d’autobiographie » comme elle me l’écrit en dédicace qui cherche à ne rien oublier des intentions de l’enfance, qui fait le tour des écueils mais surtout des réussites, et qui clame « l’enfance c’est rêver, grandir c’est renoncer, moi je n’ai jamais renoncé ».
Les éditions Bruno Doucey – 11 avril 2025
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup… 
Collaboration commerciale : livre offert en service de presse. Je ne suis pas rémunérée pour en parler.
