Comme vous le savez, je me suis abonnée cette année à la revue Dada et je ne cesse d’être enchantée de cette idée. J’ai reçu par exemple ce numéro pour le mois d’avril qui intéresse grandement mon graphiste de fils, vous le comprendrez. Chaque mois, la revue met en avant un thème ou un artiste et explore le sujet de manière assez exhaustive. La couverture reproduit pour ce numéro une affiche de Bernard Villemot de 1974 créée pour faire la publicité d’Orangina… En France, l’art de l’affiche commence en 1881 lorsque la loi sur la liberté de la presse est votée. Les « colleurs d’affiches » s’en donnent alors à cœur joie, notamment sur les colonnes Morris inventées à cet effet. L’affiche est là pour vendre, annoncer des spectacles et des évènements, parfois dénoncer. Elle vise la simplicité, explose souvent de couleurs primaires. Mais l’affiche devient aussi peu à peu un art, à l’instar de Mucha qui sublima l’actrice Sarah Bernhardt… J’ai encore une fois beaucoup appris avec ce numéro, par exemple que les dessinateurs utilisaient leurs propres enfants comme modèles sur les affiches que nous connaissons tous, que mettre l’objet que l’on veut vendre au centre d’une affiche avait un nom « Sachplakat » et que l’émergence de la photographie avait radicalement changé cet art. Pour autant, le dessin est toujours vivant. Pour preuve, ce numéro reproduit l’affiche réalisée par Pénélope Bagieu pour le Festival Jazz à Vienne en 2023. Avec ce qu’il se passe en ce moment autour de l’IA, et la très belle revanche des illustrateurs sur le sujet, j’ai envie de continuer à croire en l’art, en l’humain et en la créativité. Merci à Dada de me permettre d’en parler tous les mois via leurs sujets.


Revue Dada – 11 avril 2025
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…

