J’ai appris il n’y a pas longtemps que la femme allongée en robe à paillettes sur la pochette de "Yeah!" de The Little Rabbits, album de 1998 qui contient entre autres le titre "La Piscine", c’était elle. Le samedi 12 avril 2025, elle était venue faire la promotion de son nouveau disque "Chéris ton futur" au Gibert Joseph du boulevard Saint-Michel à Paris. Elle chantait devant le rayon variété française, sur une petite scène minuscule, tout juste assez grande pour y déposer un clavier. Les musiques de ses nouvelles chansons y étaient enregistrées. Contrairement à beaucoup, j’avais été déçu par "Chéris ton futur", pas par les paroles, toujours aussi justes et légèrement décalées - quand il est question de mort, c’est parfois préférable - pas par les arrangements toujours aussi soignés et variés, mais par les mélodies, moins accrocheuses que sur le fabuleux tryptique "L’idéal", "L’amour, l’argent, le vent" ou "Magnétique" - je mets de côté le disque des reprises sur la Corse. Il y a bien "Fantôme atomique" qui fonctionne très bien. Le reste est moins évident ou à l’inverse le paraît trop. Ce samedi là, en tout cas, la foule ne se pressait pas. Quelques rares fans venus se faire dédicacer le dernier album, quelques clients de passage, comme nous. Magazine Culture
J’ai appris il n’y a pas longtemps que la femme allongée en robe à paillettes sur la pochette de "Yeah!" de The Little Rabbits, album de 1998 qui contient entre autres le titre "La Piscine", c’était elle. Le samedi 12 avril 2025, elle était venue faire la promotion de son nouveau disque "Chéris ton futur" au Gibert Joseph du boulevard Saint-Michel à Paris. Elle chantait devant le rayon variété française, sur une petite scène minuscule, tout juste assez grande pour y déposer un clavier. Les musiques de ses nouvelles chansons y étaient enregistrées. Contrairement à beaucoup, j’avais été déçu par "Chéris ton futur", pas par les paroles, toujours aussi justes et légèrement décalées - quand il est question de mort, c’est parfois préférable - pas par les arrangements toujours aussi soignés et variés, mais par les mélodies, moins accrocheuses que sur le fabuleux tryptique "L’idéal", "L’amour, l’argent, le vent" ou "Magnétique" - je mets de côté le disque des reprises sur la Corse. Il y a bien "Fantôme atomique" qui fonctionne très bien. Le reste est moins évident ou à l’inverse le paraît trop. Ce samedi là, en tout cas, la foule ne se pressait pas. Quelques rares fans venus se faire dédicacer le dernier album, quelques clients de passage, comme nous. 