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SYML ‘ Nobody Lives Here

Publié le 10 mai 2025 par Heepro Music @heepro
SYML Nobody Lives Here

« Ma femme rigole de ce que nos amis écoutent certaines de ces chansons et puissent penser que nous n’allions pas bien. Par chance, me mettre dans une chanson triste est encore un bel endroit pour se sentir heureux.

Il y a ce sentiment généralement non-dit que les musiciens n’écoutent pas leur propre musique. Ce n’est pas vrai pour moi. J’adore vivre avec mes chansons parce que leur signification change en même temps que je change. Il y a autant de peur et de beauté dans les grandes questions qu’il y a de merveille et de possibilité dans cette fichue blague quotidienne que nous vivons. »

On peut dire que je suis tombé amoureux de sa musique. Avec SYML en 2019 d’abord, The Day My Father Died en 2023 ensuite, la musique de SYML – de son vrai nom Brian Fennell – aura figuré parmi mes fétiches de chaque année en question, et ces deux albums reviennent très régulièrement sur ma platine. Inutile de vous préciser que lorsque Nobody Lives Here est sorti, je l’ai écouté une simple fois puis l’ai en même temps immédiatement commandé car je sais que je peux y aller les yeux fermés !

Ma première véritable écoute, lorsque le disque a commencé à jouer, fut d’être légèrement déçu. Comme si les nouvelles chansons n’étaient pas aussi bien que celle du précédent album. Et puis, dix nouvelles compositions en à peine plus de 30 minutes, il y a de quoi être doublement déçu. Malgré tout, le plaisir d’écoute est là, donc je le réécoute une fois. Puis une autre. Et encore une…

Au final, comme chacun de ses deux précédents albums, Nobody Lives Here finit par vous pénétrer, vous transpercer même, certaines chansons vous emportant avec elles. Grâce à la musique, mais aussi grâce aux paroles, et surtout cette voix de Brian Fennell, toujours aussi humble et profonde à la fois. Et, je ne sais pas trop pourquoi, j’aime presque l’impression que son intonation ressemble à s’y méprendre à celle de Douglas Dare (« The white light of the morning »). Bref, je suis emballé. Et j’y retourne. Encore et encore.

C’est aussi le tout premier disque sorti cette année à me faire frissonner, à m’en donner la larme à l’œil. (Je ne compte pas la réédition deluxe d’un album initialement sorti l’an passé).

(in Heepro Music, le 10/05/2025)

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