Blonde & Idiote Bassesse Inoubliable************Trainspotting Trame Sonore

Chaque mois, vers le milieu, tout comme je le fais pour le cinéma (dans ses 10 premiers jours) et tout comme je le fais pour la littérature (dans ses 10 derniers), je vous parles de l'une de mes 3 immenses passions: La musique !

Le titre de la chronique s'inspire de 4 albums dont j'ai tant écouté l'oeuvre que j'en connais toutes les notes, toutes les paroles, toutes les nuances, tous les tons, bref, cette musique est désormais composante de mon ADN.

Par ordre de création:

Blonde on Blonde de Bob Dylan

The Idiot d'Iggy Pop

Low de David Bowie

The Unforgettable Fire de U2

B.I.B.I. c'est moi. C'est aussi la terminaison du mot habibi voulant dire en arabe Je t'aime.

Musique, je t'aime.

TRAINSPOTTING SOUNDTRACK d'artistes variés.

Quand le film est sorti chez nous, à l'été 1996, j'avais trainé l'amoureuse et une amie pour venir le voir avec moi. 

J'avais tout adoré. Ce film m'avait entièrement rejoint. Et la trame sonore y était aussi pour quelque chose. Presque 20 jours avant la sortie du film, le CD avait été lancé en magasin et je travaillais alors justement là où on vendait du disque, du film et du livre. Au paradis, donc. Et comme j'étais employé, je payais tout à 50% du prix affiché. J'ai donc payé pas plus de 12$ pour ce petit bijou d'album. 

En 2007, le magazine Vanity Fair classait cette trame sonore au 7e rang des meilleurs de tous les temps et le magazine Entertainement Weekly de NY la plaçait au 17e rang des 100 meilleures trames sonores de tous les temps, aussi. 

Il semblait alors que toute la trame sonore avait pigé dans la mienne. Iggy Pop, Bowie, Eno, Underworld que je découvrais au travail depuis un an, Elastica dont mon co-locataire était amoureux de la chanteuse et dont on aimait la musique aussi, même si plagiée parfois sur Wire, que j'aimais beaucoup aussi. Blondie dont je découvrais un morceau qui serait mon préféré du band à Debbie Harry (mais ici, jouée par Sleeper), Lou Reed, New Order, Pulp dont je venais aussi de découvrir le bijou sonore. De manière amusante, deux chansons seraient titrées Temptation, ce qui reflète effectivement des élans du film, mais seraient complètement différentes. 

 Danny Boyle, réalisateur écossais du film, dirait que nous vivions tous plus ou moins dans une sorte d e télé-réalité (genre qui naissait alors) de MTV ou nous souhaitions y habiter. Pour ma part, j'avais l'impression, en voyant le film, que je revisitais un passé pas si lointain, et que j'étais arrivé à la même conclusion.

Il fallait choisir la vie.

Boyle dira aussi que la musique doit nous refléter, nous rafraichir, nous compléter, nous recharger. De quelconque manière. La musique est tellement partout. Dans les épiceries, les ascenseurs, en ligne au téléphone, dans les voitures. Et de nos jours  avec les air pods et autres bidules qui nous font écouter sans fils, on peut, comme je le fais au boulot, presque 80% de sa journée de travail, ce qu'on veut bien entendre. Qui ne serait pas la voix de son covidiot Trumpiste de patron.

Certains groupes que j'entendrais sur la trame sonore, je ne les connaitrais toutefois vraiment les découvrir quelques 8 à 10 ans plus tard. Quand leurs carrières étaient désormais ailleurs. So was I. Ailleurs. Mais en 1996, j'étais très très dedans tout ce qu'était Trainspotting. Ce n'est pas simplement parce que Jonny Lee est mon sosie qu'il apparait comme mon avatar. C'est parce qu'on partageait en partie presque la même vie. Pas celle de Miller, mais celle de Sickboy. Je vous confesserai cela sur mon lit de mort. 

Pour l'instant, je cherche encore qui je suis certains dimanches matin. 

Begbie & Renton gagnent un gros pari, ils ne font pas confiance à leur état afin de savourer tout ça convenablement sobre. Bedrock accompagne de manière appropriée quand ils fêtent dans un club. Renton a aussi une trame sonore sur son "dernier" coup.

Le succès de la trame sonore sera tel qu'une seconde trame sonore, de morceaux maintenant "inspirés" et peut-être originalement considérés pour le film, sera lancée en octobre 1997. 

Je serai comme toi menace Renton en toute fin de film.

C'est la pire des menaces possibles. 

Être normal ?

Not in my lifetime.  

Un vampire/extra-terrestre ne peut pas se le permettre.

Pour amateurs de techno, ambient, consommations toxiques, britpop, dance, rock alternatif, planant, électronique, Eno, attitude punk.