City hunter spin-off : La vie pas si paisible d’Umibozu est un manga de Esutoemu paru dans le magazine Comic Tatan et terminé en cinq tomes. Peut-être connaissez vous l’autrice sous une autre orthographe: EST EM. Elle a une longue carrière assez peu connu en France. Touche à tout, elle s’est frottée à toutes les catégories éditoriale : shōnen, seinen, shōjo, josei et Boys’ love. Son seul manga a être paru en France est son one-shot Tango chez Editions H. Il est édité en France chez Panini mangadans un beau format 15×21.
De quoi ça parle ?
Bienvenue au Cat’s Eye, un café niché au milieu des gratte-ciel de Shinjuku, célèbre pour son délicieux nectar, sa ravissante propriétaire et son partenaire aussi massif qu’un mammouth. Si les clients fuyaient quand ils le voyaient, aujourd’hui, il est devenu la coqueluche des réseaux sociaux. Les gens viennent avec leur vie compliquée et leurs rêves qu’ils confient à Umibôzu toujours prompt pour résoudre leurs problèmes. Une bonne tasse de café, quelques conseils et/ou un bazooka, et les soucis s’envolent !

Bienvenue au café Cat’s Eye !
City hunter spin-off : La vie pas si paisible d’Umibozu est un manga en 5 tomes qui se déroule dans l’univers de Ryo Saeba (Nick Larson) de nos jours (La publication a débuté en 2018 au Japon). Les histoires courtes fleurent bon la nostalgie d’une époque révolue. Shinjuku a changé et on s’en aperçoit à travers des récits de tous les jours. Si on parle de Ryo Saeba ou Kaori, vous ne les verrez jamais. Le sujet ici c’est Umibozu et le Café Cat’s Eye : le café, le quartier, et ses habitants. Chaque chapitre raconte une petite histoire du quotidien. Elles parlent des travailleurs, mais aussi des habitants de Shinjuku et des environs. Vieux ou jeunes, femmes ou hommes c’est une radiographie de la population et de l’évolution du quartier. C’est au travers du regard et du comportement d’Umibozu qui va aider ces habitants.
Donc si vous vous attendiez à de l’action vous allez être très déçu. Ce n’est pas du tout le propos de EST EM. La lecture de ce tome est très agréable. Comme ce sont des histoires courtes, on peut en lire une de temps en temps. Le lecteur se plonge avec délectation le quotidien, pas si paisible d’Umibozu.
Un style à part
Pour le coup ce spin-off a pris les fans de court (tout du moins les Français). EST EM a son propre style, très sobre, sans fioriture et détails. Les fans du travail graphique d’Hojo seront sans doute dérouté au premier regard, mais au final c’est agréable de découvrir les personnages avec une autre plume. Peu de décors, un trait beaucoup plus avar en détails. Elle s’est réapproprié à sa façon l’univers de Tsukasa Hojo, loin d’un simple copier-coller.
Il faut sans doute gratter un peu pour vraiment comprendre qu’on entre dans une tranche de vie entre nostalgie et Tokyo contemporaine.Fan de City hunter depuis la diffusion de l’anime, j’ai bien apprécié ce spin-off qui change assez radicalement de ce qu’on a pu avoir comme City hunter rebirth. J’ai souvent vu des personnes râler sur les couvertures des rééditions de Panini, mais celle-ci a été très bien adaptée pour la France. Jouez au jeu des sept différences si vous ne me croyez pas.
City hunter spin-off : La vie pas si paisible d’Umibozu est un manga intéressant, mais très éloigné de ce qu’on a l’habitude de lire dans l’univers de City hunter. Les fans hardcore pourraient donc ne pas comprendre et se braquer à cause de style graphique. Ce serait dommage de s’arrêter à ce détail alors que l’œuvre est bien plus profonde.
service presse

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