Hiatari ryôkô! – Une vie nouvelle

Hiatari ryôkô! est un manga de Mitsuru Adachi publié au Japon dans les années 80. Le dessiné animé appelé Une vie nouvelle en français débarque sur La Cinq le 17 septembre 1990. Elle est rediffusée sur TF1 (Club Dorothée), chaîne Mangas et AB1, mais le manga restait inédit. Il aura fallu attendre 35 ans pour qu’un éditeur se penche dessus. C’est Nobi Nobi qui nous permet de découvrir ce shôjo manga du début des années 80. C’est une édition en 2 tomes épais que nous pourrons déguster.

De quoi ça parle ?

Avril est là, les cerisiers sont en fleurs, et Kasumi Kishimoto, 15 ans, vient d’entrer en première année au lycée Meijô. En pension chez sa tante Chigusa, elle s’apprête à vivre les trois prochaines années dans la joie et la liberté. Cependant, Kasumi n’est pas la seule pensionnaire. Elle doit partager son quotidien avec quatre garçons : Shin, le coureur de jupons de bas-étage, Takashi le grand balèze, Makoto le travailleur forcené, et surtout l’imperturbable et nonchalant Yûsaku. Au milieu de cette joyeuse bande aux caractères si différents, la jeune fille commence sans le vouloir à faire battre le cœur de Yûsaku. Mais tous ignorent que celui de Kasumi est déjà pris…

Une vie nouvelle

Kasumi n’a pas envie de passer sa vie dans les transports en commun, elle se décide donc à aller vivre chez sa tante. Elle découvre à son arrivée que cette dernière loue les chambres de sa maison à d’autres lycéens. Mais qu’importe son cœur est pris depuis longtemps. Elle est persuadée qu’un autre garçon ne pourra compter à ses yeux. En revanche, Yûsaku, lui, n’est pas insensible à la jeune fille. D’un tempérament joyeux et taquin, il va autant exaspérer Kasumi que lui ouvrir d’autres horizons.

Le talent de narrateur du maître se ressent dès les premières pages. Il n’hésite pas à briser le 4e mur en se mettant en scène très drôle. Frais et léger, Hiatari ryôkô! n’a pas pris une ride. Peut-être parce que le style de l’auteur n’a pas tant changer et qu’on est en terrain connu. Mais même dans le fond, le respect et la bienveillance n’a pas changé. S’il met ses personnages parfois des position inconfortable (la scène de la salle de bain est un grand classique), on n’est pas pour autant mal à l’aise.

Humour subtil et nostalgie

J’ai regardé l’anime quand il a été diffusé sur La Cinq en septembre 1990. Je suis tout de suite tombée amoureuse de la façon dont Mitsuru Adachi raconte ses histoires. Humour et légèreté sont au rendez-vous. A cette époque je ne me rendais pas forcément compte que ce que je regardais se déroulait au Japon. Quelques mois avant j’ai découvert les génériques en japonais sur Superloustic (Radio pour les jeunes de la fin des années 80 jusqu’en 1992). Et avec Une vie nouvelle je découvre le quotidien des jeunes japonais. Le lycée, le sport, les petites choses du quotidien typiquement japonaises. C’est vraiment avec cet anime de 48 épisodes que je me rends vraiment compte que c’est une autre culture. Ma passion pour la culture japonais commence à ce moment.

La série de 5 tomes est compilée ici en deux tomes de plus de 400 pages. 35 ans après la diffusion de son adaptation en anime, nous avons enfin le plaisir de découvrir l’œuvre originale. C’est un plaisir sans cesse renouvelé de le redécouvrir dans un de ses shôjo manga. Hiatari ryôkô! est autant pour les fans d’Adachi que les lectrices et lecteurs de shôjo manga vintage. 

Je suis ravie d’avoir enfin pu me plonger dans la version manga de Hiatari ryôkô! 35 ans après avoir vu l’anime pour la première fois. Le talent de conteur de Mitsuru Adachi n’est plus à prouver. Ce titre est parfait pour les amateurs du maître, mais aussi les lectrices et lecteurs de shôjo manga vintage. La joie et le bonheur de lire ce genre de manga n’a rien de comparable.

Service presse

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